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Le blog de patybio

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Vous prenez du poids, peut-être manquez-vous de sommeil ?

27 Septembre 2011, 14:50pm

Publié par patybio

 

Vous prenez du poids, peut-être manquez-vous de sommeil ?

 

 

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Une augmentation de la durée du sommeil permettrait de limiter la prise de poids chez les personnes ayant des nuits courtes

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Avis aux petits dormeurs. Pour la première fois, une équipe de chercheurs américains a mis en évidence le rôle bénéfique d’une augmentation de la durée du sommeil dans la gestion du poids. Dormir davantage pourrait donc vous permettre de garder la ligne.

Pour évaluer le lien entre durée du sommeil et prise de poids, les auteurs ont suivi, pendant six ans, 43 personnes habituées à dormir 6 heures par nuit. Durant l’étude, une partie des participants a gardé ses habitudes de sommeil tandis que les autres ont dormi 7 à 8 heures par nuit.

Résultats : les personnes ne dormant que 6h par nuit durant l’étude ont pris 2 fois plus de poids que celles dormant davantage.

Référence :

Chaput JP, Després JP, Bouchard C, Tremblay A; Longer sleep duration associates with lower adiposity gain in adult short sleepers. Int J Obes (Lond). 2011 Jun 7. doi: 10.1038/ijo.2011.110.

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Plantes antimoustiques

13 Août 2011, 14:46pm

Publié par patybio

 

              Plantes antimoustiques

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    Voici quelques conseils supplémentaires pour compléter l 'article sur les Moustiques


Quand humidité et chaleur se conjuguent en été, la peau des humains constitue un repas de choix pour une petite bête très agaçante : le moustique. Certaines plantes peuvent elles aider à lutter de façon raisonnable, sans forcément recourir à cet arsenal technico-chimique inefficace ou dangereux que la publicité met en avant ?

Un classique : la citronnelle

On trouve sur le marché nombre de produits à base de citronnelle dont l'efficacité est plutôt concluante. L'huile essentielle extraite de cette plante aromatique contient en effet des molécules chimiques qui favorisent l'éloignement des insectes.

Cette odeur "citron" déplaît fortement aux moustiques. On peut donc essayer de choisir des plantes qui dégagent des senteurs d'agrumes pour éloigner ces prédateurs, sans s'empoisonner.

 

D'autres plantes efficaces contre les moustiques

Il existe de multiples plantes dont le feuillage, odorant, dégage ce parfum citronné qui tient les moustiques à distance : thym citron, mélisse, basilic à petites feuilles (pas celui utilisé pour la cusine), géranium odorant, verveine citronnelle...

 

 

Où les placer ?

Dans un pot sur le rebord d'une fenêtre ou mieux, associées dans une même jardinière, elle empêcheront les moustiques d'entrer dans la chambre : plus de piqûre douloureuse au petit matin !

L'astuce marche également sur une terrasse ou un balcon, même si un espace grand ouvert diminue évidemment l'effet "barrière" de ces végétaux.

Cette association de plantes aromatiques est en outre agréable à l'oeil, les petites fleurs des uns (géranium, thym) se mélangeant avec les feuillages colorés ou panachés (thym citron, mélisse et géranium).

 

Eviter le fleurissement

Le basilic, la verveine citronnelle et la mélisse fleurissent à la saison. Or, la production des fleurs s'opère au détriment de la pousse du feuillage. En coupant régulièrement les extrémités des tiges, vous favoriserez la ramification et donc l'apparition de nouvelles petites feuilles.

 

Soleil le jour, arrosage nocturne

Plus ces plantes seront exposées au soleil dans la journée, et plus le parfum exhalé sera fort. Un arrosage à la nuit tombée favorise également le processus.

 

Ne marchent pas...

Profitons de cet espace pour dire que les lampes à UV grillagées et autres appareils à ultrasons sont sans effet sur l'éloignement des moustiques.
Par ailleurs, n'utilisez pas les produits à base de DEET (N,N-diéthyl-m-toluamide) qui peut occasionner irritation des yeux et de la peau, ainsi que des troubles neurologiques graves. Particulièrement dangereux pour les enfants...

 

sources : Xavier Gerbeaud

 

 

        Qu'est-ce donc qu'une mauvaise herbe, sinon une plante dont on n'a pas encore découvert les vertus ?

                                                     Bon week-end à tous Paty

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Piqûre de moustique

11 Août 2011, 19:58pm

Publié par patybio

 

 

                       Piqûres de Moustique...Conseils naturels

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Nous sommes encore au coeur de l 'été et pour beaucoup d 'entres vous en vacances dérangés par des  charmantes bébêtes voraces qui en veulent à notre peau, ou plutôt à notre sang  on les appelle hématophages car elles se nourrissent de sang.


 

 

Article  et conseils naturels par le Dr Michel TOURRASSE :

 

Le moustique : Casanier, le moustique se déplace peu, il sévit donc à proximité de son lieu de vie. Il a besoin pour se reproduire d'un peu d'eau, et un fond d'eau croupie de la dernière pluie ou du dernier arrosage au fond du jardin fera son affaire, car il y déposera ses oeufs.
C'est pourquoi la présence de poissons rouges dans le bassin empêche le moustique de se reproduire.

Non content de pomper notre sang et de déclencher des réactions inflammatoires désagréables, le moustique est un des plus grands vecteurs de maladies.
Il suffit qu'il ait piqué avant nous quelqu'un d'infecté, pour nous inoculer directement la maladie. Tout le monde connaît le paludisme bien entendu, mais il y a également la dengue, la fièvre du Nil, la fièvre jaune, le shikungunya qui figurent parmi les maladies transmissibles par le moustique.

Quoi faire en préventif ?
Il n'y a pas de recette miracle, mais certaines Huiles essentielles ont un réel effet répulsif.
Voici un petit mélange qui ne plait pas aux moustiques, et c'est tant mieux…!
- HE Pelargonium asperum Egypte
- HE Eucalyptus citriodora

Quelques petites gouttes réparties en divers points stratégiques, sur les vêtements (coudes, genoux, milieu du dos, chevilles), devraient repousser les bestioles.

Alors bien sur, difficile de marier ça avec le dernier parfum d'Issey Miyaké, mais il faut savoir ce que l'on veut..!
De même, quelques gouttes sur l'encadrement de la fenêtre peuvent permettre de dormir tranquille, l'été, en empêchant l'indésirable de pénétrer. Cela ne marche pas à 100%, mais vaut la peine d'être essayé.

 

Quoi faire une fois qu'on a été piqué ?
Surtout ne pas gratter : le grattage provoque une réaction d'inflammation avec largage d'histamine localement au point de piqûre, qui va augmenter la démangeaison.
En d'autres termes, si vous tenez 20 minutes sans gratter, il y a de bonnes chances que vous n'ayez plus aucune démangeaison. Si vous grattez, vous en prenez pour une semaine…

Pour aider à passer le cap, ou si vous avez commis l'erreur du gratteur, une goutte d'HE de Lavandula angustifolia sur le bouton devrait hâter la guérison et diminuer le démangeaison. Possibilité de répéter dans la journée.
Pour les "allergiques", qui font des réactions importantes aux piqûres, la prise de Histaminum 4 ch et Apis 4 ch, trois granules de chaque toutes les trois heures. Cela devrait accélérer la guérison.


Bonnes et belles  vacances mes amis

Merci à tous pour vos gentils  commentaires et de prendre le temps de visiter mon blog Paty !

Un moustique dure une journée, une rose trois jours. Un chat dure treize ans, l'amour trois. C'est comme ça. Il y a d'abord une année de passion, puis une année de tendresse et enfin une année d'ennui.


Source : moustique - citation

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Sous le symbole des tournesols ....Bonnes vacances à tous !

13 Juillet 2011, 19:15pm

Publié par patybio

 
 
 
Sous le  symbole des tournesols ....Paty vous souhaites d 'excellentes vacances
 
 
 
 Un petit peu d 'histoire :
 
                             * LE TOURNESOL
 
Le tournesol, ou grand soleil, est un mot emprunté à l’italien tornasole, qui tourne avec le soleil. Les noms communs en sont : tournesol, grand-soleil, soleil des jardins, soleil commun, graine à perroquet… Ces grands soleils furent immortalisés par Vincent Van Gogh. Mais c’est aussi le célèbre Professeur Tournesol, si cher à Tintin.
 
En Chine, le tournesol est une nourriture d’immortalité. Il fut notamment utilisé comme tel. Sa couleur changeante pourrait être en rapport avec les orients et le caractériserait donc lui-même comme héliotrope.
Le tournesol est sujet à l’héliotropisme avant la floraison. Ce phénomène agit sur la croissance de la tige en fonction de l’éclairement. Il permet aux feuilles de garder tout au long de la journée une exposition optimale au soleil. Au début de la floraison, la fleur pointe définitivement dans la direction Est/Sud-Est.
 
Quand le tournesol est jeune, il pousse très vite au cours de la journée. Au fur et à mesure de sa croissance, il se tourne vers le soleil. Le côté à l’ombre poussant plus vite que le côté qui reçoit la lumière, sa tige se courbe en fonction du mouvement du soleil, donnant l’impression que la fleur suit le soleil. Quand le tournesol parvient à maturité, ce mouvement s’arrête.
Magique cette fascination pour le Soleil… et il en est qui jure que les astres n’ont aucune influence sur le vivant !
 
Le tournesol, symbole de la vision artistique du monde

Il se trouve aussi que la fleur de tournesol, en plus de ressembler à l'astre vers lequel elle se tourne chaque jour, a de subtiles qualités, visibles et invisibles, qui justifient qu'on en fasse l'emblème de la vision artistique du Monde. Elle est reliée au Nombre d'or d'une manière étonnante.
Aussi longtemps que les Hommes ont considéré le Cosmos davantage comme une chose à contempler et à imiter que comme une chose à transformer, ils ont eu tendance, lorsqu'ils s'adonnaient aux mathématiques, à appliquer ces dernières à l'art plutôt qu'aux techniques.

D'où l'importance, en art, depuis l'Antiquité jusqu'à la Renaissance et même plus tard, de ce nombre que Kepler qualifiait de trésor. «La géométrie, disait-il, contient deux grands trésors: l'un est le théorème de Pythagore; l'autre est la division d'une ligne en moyenne et extrême raison.»
Ce dernier nombre est aussi appelé Nombre d'or. Il correspond à une espèce de sens instinctif de la proportion. En prenant les mesures de milliers d'objets rectangulaires familiers, Fechner, le fondateur de la psychologie scientifique, a pu établir que le rapport entre les côtés de ces rectangles formaient une courbe en cloche dont le sommet est le Nombre d'or: 1.618, que l'on obtient en divisant une ligne de manière telle que le rapport de la plus petite partie à la plus grande soit égal au rapport de la plus grande sur la ligne totale.

On peut engendrer une série de rectangles dorés à partir d'un rectangle doré initial. En joignant entre elles les intersections de ces rectangles, on construit une magnifique courbe logarithmique, celle-là même que l'on retrouve à l'état de perfection dan certaines coquilles comme Nautilus pompilius. Cette courbe, qui est une expression du Nombre d'or, est appelée Spira mirabilis ou courbe de vie, car elle est la mesure de la croissance. Rappelons au passage que le Nombre d'or et les logarithmes font partie de l'essence mathématique secrète de la musique.
Il y a entre les nombres comme entre les personnes des rencontres et des amitiés inexplicables. Il existe une série de nombres telle que chaque nouvel élément soit la somme des deux précédents. Elle porte le nom du mathématicien qui l'a découverte au Moyen Age, Fibonacci: 1-2-3-5-8-13-21-34-55-89. Divisons 2 par 1, 3 par 2, 5 par 3, 8 par 5, 13 par 8, 21 par 13, 34 par 21, 55 par 34. Nous obtenons: 2, 1.5, 1.666, 16, 1.625, 1.615, 1.619, 1.617... Des chiffres qui s'enroulent autour d'une tige centrale qui est le Nombre d'or.

C'est le moment pour la fleur de tournesol d'entrer en scène: 13 spirales partent de son centre dans une direction, 21 dans l'autre. 13 et 21! Deux nombres successifs de la série de Fibonacci. Qu'est-ce que cette rencontre fortuite a de si intéressant? L'une des raisons pour lesquelles les Anciens étaient attachés à la courbe logarithmique c'est qu'elle rend compte de la course annuelle du Soleil: Si l'on combine le mouvement diurne du Soleil avec son mouvement annuel, on obtient en effet une spirale. Dans le cadre d'une vision du Monde où les formes pures et les beaux nombres ont plus d'importance que l'analyse des forces, de tels rapprochements ne manquent pas d'intérêt.
On aura la preuve que la vision artistique du Monde a de nouveau sa place dans la civilisation le jour où l'étude de nombres comme le Nombre d'or fera partie des programmes de mathématiques. Ce sont peut-être les cours de mathématiques qui contribuent le plus à façonner les visions du Monde dans l'âme des enfants.
Documentation
Laurent Gentzbittel, Sunflower genome structure, Ensat Toulouse.

 
 
A l 'orée de mes vacances et pendant toute mon absence ...
Vous serez accueillis sur mon blog avec mon  bouquet de  fleur du soleil  que j 'ai choisi pour vous, ces fleurs au symbole fort  vous offriront  chaque jour un rayon  de mon énergie positive !

Je vous souhaite à tous mes chers amis de passer de très bonnes vacances d 'été.
Soyez heureux de vivre pleinement  le moment présent !

Profitez des personnes qui vous sont chers, partagez avec eux  des moments magiques
qui sont " ESSENTIELS "à l 'ouverture du coeur !
 
                                                                            Je vous aime Paty
 
 
 
 
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Info surprenante ...A visionner !

20 Juin 2011, 08:37am

Publié par patybio

 

 

 

Un vidéo alarmante ...qui  nous laisse un goût amer !


 

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TOLLE Eckhart ... La pratique du moment présent 1/2

4 Juin 2011, 17:38pm

Publié par patybio

 

               TOLLE, Eckhart » La pratique du moment présent 1/2

                               Entretien de Pascal Hastir

 

 

A visioner avec grand intérêt...

Pour les personnes intéressées par cet enseignement vous pouvez  le retrouver en livre :

              

 

                                          "Le pouvoir du moment présent d 'Eckhart Tollé"

 

                                       04141762-photo-le-pouvoir-du-moment-present.jpg 

 

 

                                          Bon week-end  à tous  et profitez du moment présent Paty

 

 

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Café en capsules : Attention au Furane

3 Juin 2011, 14:35pm

Publié par patybio

 

 

               Café en capsules : Attention au Furane

 


Le café préparé à partir de capsules, comme celles que vante si bien l’acteur George Clooney, contient des taux élevés de vapeurs de furane, un composé polycyclique voisin du benzène, entrant dans la composition de solvants comme le tétrahydrofurane (THF).

Reconnu cancérogène chez le rat (leucémies, cancers du foie et de la vésicule biliaire), le furane a été listé comme cancérogène probable chez l’homme. D’après une équipe de chercheurs espagnols, la substance toxique resterait piégée dans la capsule alors qu’une machine à filtre propose un café trois fois moins dosé en furane car la molécule a pu se volatiliser. Toutefois, les experts veulent se montrer rassurants : selon eux, il faudrait en boire une vingtaine par jour pour risquer quoi que ce soit.Toutefois, ils oublient de préciser à quel délai : si leur assertion est certainement vraie à court et moyen termes, qu’en est-il à plus long terme.

 

M.S. Altaki, F.J. Santos et M.T. Galceran dans Food Chemistry, 2011


                                                                                    

 

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Les allergies ...Une approche holistique

27 Mai 2011, 14:10pm

Publié par patybio

 

 

 

                         Les allergies 


Phytothérapie : Les allergies dans la peau

 

Les allergies sont les manifestations d’un système immunitaire déréglé, qui réagit à des agents normalement inoffensifs. Loin d’être une fatalité, l’allergie est en réalité un messager qui tente de nous dire que quelque chose fonctionne mal. Suivons le fil de cette approche holistique.

Chercher à se protéger des allergies demande, vous l’avez compris, une vigilance de guerrier sioux. Le préalable pour qui veut offrir le moins de prise possible aux allergènes, c’est de cultiver son terrain avec discernement. Cela sous-entend de fermer l’accès de son organisme aux polluants, autant que faire se peut. Et de rester pourtant ouvert aux stimuli naturels propres à favoriser la construction d’un système immunitaire (SI) opérationnel.

La clé de voûte du SI étant la muqueuse digestive, c’est d’elle qu’il faut se préoccuper en premier. Car elle a pour vocation de ne laisser filtrer que des substances nutritives, tout en se montrant capable de neutraliser et de drainer vers la sortie toute substance nocive éventuelle. C’est de l’état de la flore microbienne, essentiellement, que dépend la bonne marche de cette tâche essentielle. Et cette flore est sous la dépendance de vos choix, c’est-à-dire de votre alimentation, de votre environnement et de vos émotions.

Si vous êtes sujet à une allergie, sachez que nombre d’entre elles sont réversibles. D’ailleurs, il arrive souvent qu’une allergie apparaisse chez l’enfant, et qu’elle s’atténue, puis qu’elle disparaisse vers l’adolescence ou le début de l’âge adulte. C’est le cas de certaines rhinites, ainsi que d’une partie des manifestations cutanées. Les intolérances alimentaires, un peu différentes des allergies à proprement parler, sont moins enclines à régresser. Cependant, améliorer son terrain n’est jamais un coup pour rien, et on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise quand on commence à prendre soin de soi !

Concentrez donc vos efforts sur tout ce qui restaure le système digestif, spécialement l’intestin grêle et le gros intestin. Révisez vos classiques ;:

Sélectionnez des ingrédients les plus digestes, issus de l’agriculture biologique pour ne pas augmenter votre charge en produits toxiques.  

Cuisinez-les de manière à les préserver, préférez les fibres et les protéines végétales, tout en réduisant les viandes et les sucres.

Mangez à des heures régulières, un peu moins en quantité, un peu mieux en qualité. Pour relancer la machine, faites une cure de probiotiques qui aidera à repeupler l’intestin de souches amies.

Vous pouvez même augmenter leur portée en les associant par alternance au lapacho (Tabebuia impetiginosa) qui, en plus de potentialiser les probiotiques, est aussi un fortifiant et un draineur général.  

Convertissez-vous aux oméga 3, pour leurs propriétés anti-inflammatoires sur les muqueuses.

Et pensez à mieux vous hydrater.

Bougez, bien sûr, car l’exercice est indispensable pour aller mieux. Et retournez dans le monde, ayez des relations épanouissantes, en vous faisant une priorité de mettre un terme à celles qui vous minent. Ne dit-on pas de quelqu’un qui nous insupporte qu’il nous « donne de l’urticaire » ? Les dispositions mentales ont un déterminisme fort vis-à-vis des allergies…

 

 

 

Du côté des plantes :

La racine de bardane (Arctium lappa) colle assez bien aux problèmes allergiques, surtout ceux qui s’expriment sur la peau. Ses qualités antibactériennes et dépuratives justifient son utilisation dans les cas de dermatoses, eczémas et autres formes d’allergies cutanées. On peut lui associer le plantain (Plantago lanceolata), connu pour son action bienfaisante sur les voies respiratoires, et qui ajoute une action inhibitrice vis-à-vis de l’histamine, toujours appréciée chez les allergiques. C’est aussi un draineur remarquable, capable de remettre de l’ordre dans les émonctoires engorgés. L’usage de la fumeterre (Fumaria officinalis) se perd aujourd’hui, mais il était fréquent au siècle dernier face aux réactions de peau. Son effet hépatique entraînait, comme la bardane, une action dépurative complémentaire.


Autre plante importante :

L’ortie (Urtica dioica ou U. urens) est également un antihistaminique de choix, réputé même pour traiter la plupart des allergies sur le long terme, grâce à toutes ses autres propriétés qui le rapprochent des meilleurs adaptogènes. Le sang, les voies respiratoires et le système immunitaire sont parmi les autres bénéficiaires d’une cure d’ortie.


Le cassis (Ribes nigrum), sous forme d’extraits de bourgeons, jouit aussi de vertus fortement antiallergiques. C’est effectivement un tonique des surrénales et son action cortisone-like contribue à une meilleure réponse, plus adaptée, face aux allergisants. De là à dire que le cassis est adaptogène, il n’y avait qu’un pas. Ce n’est pas mon analyse, car le cassis au long court provoque des effets contraires et de la fatigue, chose que l’on ne constatera pas avec des adaptogènes comme le ginseng, la rhodiola ou le kudzu.


Mais, pour ce dernier, la cible reste la lumière intestinale. C’est une autre ressource végétale intéressante, aux vertus immunomodulantes et qui sera intéressant pour réduire les pics de réactions du SI.


Enfin, le monde végétal offre une merveille exotique à nos yeux d’Occidentaux :

La papaye fermentée ! De par ses vertus antioxydantes indirectes (la papaye stimule notre organisme dans ce but), nous avons là une richesse qui nous permet de faire face autant aux actions trop fortes de notre SI, mais aussi aux réactions trop faibles de ce dernier. C’est autant un fortifiant devant l’hypersensibilité (par exemple quand un rhume des foins se manifeste) que devant l’atonie des défenses et les phénomènes de dégénérescence qui peuvent en découler.

 

Quelles que soient les mesures que vous adopterez dans l’objectif d’améliorer votre terrain, rappelez-vous qu’il vous faudra de la patience et de la persévérance ; c’est toute votre personne que vous cherchez à rééquilibrer, alors cela peut prendre un certain temps, voire un temps certain… 

 

  • Mettez de l’ordre

En cas d’allergie, une cure de drainage peut se justifier, afin de rediriger les déchets métaboliques vers les émonctoires naturels. Ensuite, incorporez dans votre alimentation des anti-inflammatoires naturels comme le curcuma, les oméga 3, l’huile d’onagre ou de bourrache, ainsi que des flavonoïdes, et des vitamines E et C.

  • Le gel d’aloé contre l’urticaire

L’Aloe vera, ou Aloe barbadensis, a une affinité avec la peau. Surnommée lys du désert par les populations touareg, cette succulente est originaire des régions subdésertiques. Elle est connue depuis l’Antiquité pour ses vertus dans les soins de beauté et notamment de la peau. Ses feuilles renferment en effet un suc concentré dont la richesse en vitamines, minéraux et autres nutriments lui confère des qualités spécifiques dans les soins dermatologiques. Par ses propriétés cicatrisantes, régénératrices et calmantes, le gel tiré de l’aloès est particulièrement recommandé lors des poussées d’eczéma ou d’urticaire… Son utilisation à des fins médicinales et cosmétiques, de plus en plus répandue, explique d’ailleurs que cet aloès soit cultivé un peu partout dans le monde.

  • L’anti-inflammatoire de choix

Le macérat glycériné de bourgeon de cassis intervient dans les réactions d’hypersensibilité immédiate comme les manifestations allergiques et les chocs anaphylactiques. Par sa fonction cortisol-like, qui stimule la production de cortisol sanguin, Ribes nigrum agit comme un anti-inflammatoire et comme un antihistaminique naturel. Son utilisation par voie interne est souveraine dans les cas d’eczéma sec et infecté, de psoriasis ou d’urticaire. On peut aussi l’utiliser par voie externe pour apaiser la réaction à une piqûre d’insecte.

  • L’huile complète de périlla

L’acide rosmarinique présent dans l’huile essentielle de périlla est à l’origine d’une activité antiallergique en modifiant les réactions du système immunitaire. Elle complète fort bien l’huile végétale extraite des graines de périlla qui, elle, est très riche en acide alphalinolénique de la famille des oméga 3.

  • La quercétine contre les allergies saisonnières

La quercétine est un flavonoïde assez facile à trouver dans l’alimentation, puisque les pommes, le raisin, les framboises, les oignons mais aussi le vin rouge en contiennent. Elle intéresse le milieu scientifique pour ses multiples qualités ; elle serait cardioprotectrice, anticancéreuse, anti-inflammatoire et… antiallergique ! En effet, la quercétine est capable d’inhiber la libération de l’histamine, réduisant de façon très significative les symptômes que sont démangeaisons et éternuements. Associée à la vitamine C et à la bromélaïne, elle est encore plus efficace.

 

 

Attention :

Cette documentation est donnée en titre d 'information : Pour tous problèmes  spécifiques, de santé, chez l 'enfant et la femme enceinte demandez conseils à  un professionnel de la Santé

 


 

                                                                           Bon week-end à tous Paty

 

                             Le bonheur est une fleur qu'il ne faut pas cueillir. André Maurois

 

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L’influence des yeux dans les douleurs cervicales

15 Mai 2011, 13:05pm

Publié par patybio

 

 

                       L’influence des yeux dans les douleurs cervicales  

 

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Le capteur visuel représente un élément perturbateur qu’il ne faut surtout pas oublier de regarder. Il fait parti des capteurs céphaliques et envoie des informations sensorielles vers le système nerveux central. Le rôle principal du capteur visuel est un rôle de perception. De plus, le maintien du regard horizontal met en branle des réflexes complexes sur le plan oculo-moteur et vestibulaire. Toute mauvaise interprétation par le cerveau entraînera une compensation posturale de tout ce qui est en-dessous. Le capteur visuel est très complexe et parfois difficile à traiter car la majorité des professionnels qui s’en occupent ne sont pas formés pour évaluer l’influence qu’il peut avoir sur le système postural. C’est important de bien voir autant de près que de loin mais c’est également important de comprendre comment un trouble de la vision peut se répercuter sur le corps et être source de douleurs chroniques. 

 

Il est primordial de prendre conscience qu’il existe un lien bio-mécanique entre les yeux et le rachis cervical. En effet, le rachis cervical est là pour faciliter et augmenter la vision. C’est son rôle principal. S’il y a une perturbation de la vision, il y aura forcément une compensation cervicale. Par exemple, si on est en présence d’un œil qui ne converge plus ou qui présente un problème de motricité quelconque, on observera une compensation cervicale pour conserver l’horizontalité du regard. Donc un thérapeute qui évalue la posture d’un sujet et qui note une déviation de la tête doit toujours se poser la question à savoir si c’est réellement un problème cervical ou simplement une adaptation du rachis cervical pour compenser un trouble oculaire. De plus, il y a un lien entre la vision et la posture. On va toujours dans la direction où l’on regarde. Donc, le regard aura des répercussions sur la façon dont se tiennent les gens debout; c’est de la proprioception.

Il existe également un lien entre la vision et la stabilité du corps. Pour se tenir debout, on a besoin des yeux. On est moins stable en absence de vision et cela se mesure facilement sur une plate-forme de stabilité lors d’un examen en posturographie. Par conséquent, un problème visuel non corrigé va entraîner des répercussions sur la stabilité du corps; cette personne va compenser son instabilité avec les muscles cervicaux et cela pourra éventuellement générer des douleurs cervicales. Donc, si vous souffrez de douleurs chroniques et que vous présentez un problème visuel, consultez un optométriste ou un ophtalmologiste. L’optométriste s’occupe des troubles de la vision et fait du dépistage de maladies des yeux et réfère, s’il y a lieu, à l’ophtalmologiste qui traite la maladie de l’œil. Les cataractes, le glaucome et les pathologies de vieillissement de l’œil (dégénérescence oculaire) entraînent une diminution de la netteté visuelle et crée également une instabilité cervicale. Par contre, les gens atteints de ces pathologies doivent attendre environ huit mois avant d’être opérés et ce délai est largement suffisant pour créer des problèmes cervicaux.

Pour ce qui est des verres correcteurs, les gens doivent réaliser que la lunette est un élément d’optique servant à corriger un trouble visuel. Comme les gens ne sont pas bien informés des répercussions du système visuel sur la posture et sur l’entretien de douleurs chroniques, les gens considèrent souvent les lunettes comme un accessoire de mode et d’esthétique sans se soucier du reste. Des récentes études ont démontré que le port de foyers progressifs crée une distorsion de la posture chez la majorité des patients. Plusieurs chercheurs étudient et suivent de près ce phénomène car un jour ou l’autre, nous aurons tous besoin de lunettes en vieillissant dû à la perte d’élasticité du cristallin. Ces chercheurs évoquent que le verre progressif, de par sa constitution, perd son efficacité en périphérie. Cela réduit donc le champ visuel en latéral entraînant par conséquent une compensation cervicale et sollicitant davantage le cou pour compenser la perte de champ visuel. De plus, l’information proprioceptive parvenue au système nerveux central est modifiée et cela entraîne des modifications dans le tonus postural pouvant être à l’origine des douleurs musculo-squelettiques. Il y a même des contre-indications au port de foyers progressifs lors d’hyperlordose cervicale et lors de rigidité importante car ces gens, ne pouvant plus compenser avec leur cou, voient alors apparaître des phénomènes de douleurs. Plusieurs développent des douleurs cervicales, des migraines ou des étourdissements après le port de foyers progressifs sans faire le lien avec la lunette. La variation de la lordose cervicale doit être prise en considération pour bien centrer le verre correcteur de la lunette. L’ajustement de la monture doit être adéquat et parfois les gens ne portent par leurs lunettes correctement sur leur nez.

Les gens qui portent des verres correcteurs se font parfois proposer des foyers progressifs vers l’âge de 45 ans en prévention alors qu’en réalité, ils n’en ont pas nécessairement besoin. Si vous êtes myopes mais que vous voyez bien de près, vous devriez avoir des verres correcteurs pour la myopie seulement. Si vous êtes presbytes, vous devriez avoir des verres correcteurs pour la presbytie. Si vous êtes atteints de presbytie et de myopie, vous devriez avoir deux paires de lunettes, une pour la presbytie lorsque vous lisez de près et une pour la myopie pour voir de loin. Quoi qu’il en soit, la solution n’est pas toujours évidente d’autant plus qu’elle comporte un aspect financier important mais essayez de garder un jugement critique lorsqu’on vous propose quelque chose et analysez-vous; votre corps vous parle et vous guide dans votre recherche de solutions.


Sébastien Plante, physiothérapeute et ostéopathe

 


 

                                                 

                              Ce qui domine chez l’homme, ce n’est pas le désir, c’est la peur.

                                                          Arnaud Desjardins

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Pour retrouver la vraie santé... donnez à votre vie un sens

3 Mai 2011, 19:21pm

Publié par patybio

 

 

 

Dr Thierry Janssen


  Pour retrouver la vraie santé... donnez à votre vie un sens

 

 

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Fluidité, Confiance et Cohérence sont les trois clés de la santé que les guérisseurs enseignent aux médecins modernes en quête de sens. Thierry Janssen, chirurgien réputé, a voulu tout quitter pour traverser une initiation où la thérapie d’avant-garde renoue avec les savoirs humains les plus anciens.


Urologue réputé, primé « meilleur chirurgien de Belgique » – on venait de toute l’Europe se faire opérer par lui –, Thierry Janssen abandonne brusquement sa carrière, en 1998, à l’âge de 36 ans, quand il réalise que la médecine occidentale est inhumaine, notamment parce que sourde à la quête de sens qui se cache derrière bon nombre de nos maladies. Après différentes aventures (il a notamment été directeur général d’Armani France !), il retrouve sa vocation de soignant, grâce à une formation de guérisseur aux États-Unis. Devenu psychothérapeute, il publie plusieurs livres, dont le plus important, La solution intérieure, a connu un sort étrange en France : alors que les publics belge, suisse et québécois lui faisaient aussitôt bon accueil, les Français sont restés réticents pendant six mois... avant de brusquement découvrir cet ouvrage de qualité, où nous est proposée une synthèse majeure entre les innombrables médecines du corps, des émotions et de la psyché, d’Occident, mais aussi d’Orient.



CLES : L’idée que notre esprit peut guérir notre corps est-elle aujourd’hui scientifiquement prouvée ?

Thierry Janssen : Oui, mais c’est la moitié d’une vérité. Nous savons désormais que toute réalité est information, que l’être humain sait traiter l’information de façon symbolique, par le langage, la pensée, la volonté, et que cela agit sur ses mécanismes physiologiques. Mais instantanément, ces derniers agissent en retour sur l’esprit. L’esprit agit sur le corps et le corps agit sur l’esprit, c’est inséparable. Avoir des pensées positives peut m’aider à réparer mes cellules, mais pratiquer la respiration méditative peut m’aider à clarifier ma pensée. Voilà pourquoi j’ai bâti mon livre, La solution intérieure, en trois parties : 1°) Une médecine de l’esprit pour soigner le corps, 2°) Une médecine du corps pour soigner l’esprit, 3°) Une médecine de l’énergie, car le concept d’énergie est celui qui permet de faire un lien entre ces deux pôles. Un être humain, c’est une globalité : de la pensée, des croyances, des émotions, un corps. Comprendre la pleine santé, c’est avoir l’ambition d’aborder cette globalité. Le grand Linus Pauling, prix Nobel de chimie et prix Nobel de la paix, disait : « La vie, ce ne sont pas les molécules, mais les liens entre les molécules. » La vie, c’est l’interaction qui existe entre vous et moi, à l’instant même. Indépendamment de tout lien, nous ne sommes pas vivants. La médecine doit urgemment retrouver le lien, et cela ne se fera qu’en travaillant de manière transdisciplinaire. Hélas, même la psycho-neuro-immuno-endocrinologie, qui est une approche scientifique rigoureuse, n’est pas enseignée aux étudiants d’aujourd’hui – chacune de ces disciplines continue d’évoluer séparément. Certes, les choses changent doucement... J’ai ainsi pu créer pour l’université de Bruxelles un cycle de séminaires destinés aux médecins, intitulé « Aider nos patients à se guérir », dont l’aspect holistique de l’être humain constitue l’axe.


Il aura paradoxalement fallu descendre jusqu’aux molécules pour que les neurologues, les endocrinologues et les immunologistes s’aperçoivent qu’ils travaillaient en fait sur les mêmes processus et qu’une personne formait un seul système.


Cette lapalissade devrait nous pousser à la modestie. Denys Noble, prof de génétique d’Oxford, dit : « Il va falloir beaucoup d’humilité aux généticiens, parce qu’en l’an 2000, on a cru qu’en décryptant tout le génome, on avait la clé générale de l’être humain et qu’en manipulant un gène, on pouvait supprimer une maladie ; mais on s’est vite aperçu qu’en touchant un seul gène, on en déréglait vingt autres et que tout ça était beaucoup plus subtil qu’on ne l’avait cru. » On a démonté le puzzle, maintenant il va falloir le remonter et l’entreprise s’avère infiniment plus complexe ! Les généticiens ont isolé les gènes les uns des autres, sans se soucier de tous les liens qu’ils coupaient ainsi. Comme si nos gènes étaient des corps morts, alors qu’ils vibrent ! C’est là que la dimension « énergétique » entre en jeu, avec les apports essentiels des médecines indienne et chinoise (dont nous avons déjà parlé) : ce qu’on appelle énergie dans ce contexte, c’est justement le continuum entre le physique, l’émotionnel, le psychique. Heureusement, on commence à s’en rendre compte, par exemple à l’Unesco, où l’on m’a invité à participer à la création d’un Département de recherche sur la médecine énergétique et quantique. Ou bien à l’OMS où, dès le départ, on a eu l’intuition de définir la santé comme « un état de bien être à la fois psychique, physique et social » : si l’une de ces trois conditions vient à manquer, vous tombez dans la pathologie.


Diriez-vous que, dans le processus de guérison, l’essentiel vient du dedans de la personne ?

C’est tellement évident. Mais les médecins occidentaux vivent dans un paradigme où l’on est convaincu que seules les solutions extérieures, c’est-à-dire les leurs, pourront guérir le patient : leur chimiothérapie, leurs actes, leurs méthodes. Et malheureusement, quand leurs molécules ne marchent pas, ils n’y croient plus, oubliant qu’ils ont juste négligé de mobiliser l’immense potentiel des solutions intérieures. La médecine d’Occident coupe tous les liens : coupée elle-même de la nature, elle coupe l’individu en morceaux. Mais elle coupe aussi le médecin de ses patients, n’enseignant pas l’empathie aux étudiants, qu’elle jette dans la vie active inconscients des transferts et des contre-transferts qu’ils vont avoir à traverser – un siècle après que Freud ait découvert ces processus fondamentaux, c’est d’un obscurantisme grave ! Attention, loin de moi l’idée que l’individu saurait se guérir uniquement par lui-même. Mais aujourd’hui, on essaye absolument de nous convaincre de l’inverse : l’être humain ne pourrait se guérir qu’au moyen d’une gigantesque logistique extérieure. La vérité est juste au milieu. Et je dis à mes confrères « aidons nos patients à SE guérir. » Ça nous ôte un peu de pouvoir, mais nous donne un rôle tellement plus beau ! Aucune des solutions intérieures ne représente la panacée, mais elles interviennent forcément dans toute guérison. Et parfois, elles suffisent. Elles peuvent jaillir des profondeurs de nous-mêmes, comme elles peuvent émerger de la rencontre avec autrui. C’est toute l’histoire de l’effet placebo.


Le placebo ! Voilà longtemps qu’on y croyait sans y croire. N’est-on pas en train de décrypter enfin son mystère, notamment grâce aux nouvelles techniques d’imagerie corticale ?

La sémantique de l’effet placebo était mal posée. Quand, en 1955, à Harvard, Henry Beecher sort son étude – où il montre que 30% des gens qui prennent un anti-douleur placebo, c’est à dire en fait un grain de sucre, répondent bien et n’ont plus mal –, on se situe encore dans une vision dichotomique de l’être humain, avec un corps et un esprit scindés. La réaction immédiate fut que l’on douta de la réalité des douleurs traitées en disant : « C’était donc des douleurs imaginaires. » Mais les malades imaginaires, ça n’a rien à voir avec l’effet placebo : ça existe, ce sont des hypocondriaques, qui ont mal un peu partout et transforment la moindre gêne en catastrophe, parce qu’ils sont anxieux. L’effet placebo, lui, traite des malades présentant de vrais symptômes et Bitcher le montre déjà – par exemple des douleurs post-opératoires bien réelles, que la pilule de sucre réussit mystérieusement à éliminer. Aujourd’hui, nous savons que cela n’a rien à voir avec une simulation ou un fantasme. Grâce aux nouvelles imageries du cerveau, on a compris que le placebo agissait réellement sur le circuit de gestion de la douleur, car les aires cérébrales impliquées dans les réponses placebo sont les mêmes que quand l’organisme répond à des produits anti-douleur – et on a pu montrer que pour un très grand nombre de médicaments, le produit avait, en plus de son action objective, un effet placebo supplémentaire. Qui y est sensible ? Bitcher avait établi que 30% des patients répondaient au placebo. Dans les études actuelles, ce pourcentage monte souvent à 70% et certains chercheurs estiment qu’en réalité, l’effet placebo joue sur tout le monde.


L’effet lui-même ne dépend-il pas de la confiance que le patient fait à son soignant ?


Bien sûr ! De quoi parlons-nous ? D’un effet dû à la conviction du patient qu’on va le soigner efficacement. Or, cette autosuggestion dépend en grande partie de la façon dont le traitement lui a été prescrit, donc du soignant. C’est l’interaction thérapeutique qui influence toute cette mobilisation de la pensée, des émotions positives, des mécanismes réparateurs du corps. De plus en plus d’éléments alimentent une théorie du placebo, qui permet de comprendre qu’il agit de deux façons : 1°) générale, 2°) spécifique. D’abord, un patient qui prend un médicament en placebo, convaincu qu’il aura l’effet promis, stimule déjà en lui, involontairement, la genèse et l’auto-entretien d’émotions positives, avec activation du cortex préfrontal gauche et stimulation du système nerveux parasympathique – celui qui régit le relâchement du corps et la mise en route des mécanismes réparateurs du corps, avec stimulation de l’immunité cellulaire, notamment les fameuses natural killer cells (NK), espèce de gendarmes qui patrouillent dans le corps entier pour essayer de trouver des cellules cancéreuses. Ça, c’est l’effet général, dû au fait que l’on croit que ça va marcher, sans même y penser. C’est la cascade des réactions psycho-neuro-endocrino-immunologiques positives.

À l’inverse d’ailleurs, si l’on annonce au patient une mauvaise nouvelle, si on lui dit par exemple que son médicament est un poison, on va provoquer un effet nocebo, c’est à dire une cascade de réactions psycho-neuro-endocrino-immunologiques négatives : convaincu d’avoir avalé un poison (même si c’est faux), le patient va stimuler son système d’alarme, c’est-à-dire cette fois son système nerveux sympathique, avec stress, augmentation des taux de cortisol et d’adrénaline, accélération cardiaque et danger d’épuisement du système immunitaire. Le système d’alarme (sympathique) est vital pour combattre ou fuir, mais s’il perdure, ou s’il est trop violent, il nous fragilise et peut aller jusqu’à nous tuer (c’est le coup des gens qui meurent d’émotion devant leur écran de télévision parce que leur équipe vient de perdre). Une étude citée par David Servan-Schreiber dans Psychologies, montre que les personnes âgées, en maison de retraite, ne développent toutes sortes de troubles que si elles captent des messages négatifs par rapport au grand âge. Si ces personnes sont à l’abri de ces messages, elles ne vivent pas du tout les mêmes problèmes. Reprenons donc la pensée du Pr Robert Hahn, qui enseigne l’anthropologie à Harvard et qui, depuis 1997, met en garde la presse, écrite et télévisée, contre les messages négatifs qu’elle diffuse en toute inconscience. Hahn explique que ces messages agissent comme des sortilèges jetés sur la population.

De ce point de vue, nous demeurons pareils aux humains préhistoriques, qui pouvaient mourir parce qu’une « parole magique mortelle » leur avait été adressée. Je parle dans mon livre de l’histoire aborigène rapportée par le Dr Lambert, ami du physiologiste Walter Canon (éminence scientifique des années trente, qui, avant Henri Laborit, a parlé de l’alternative fuite/combat, de l’homéostasie, etc). Ces chercheurs étaient interpellés par le fait que les peuples d’Australie ou de Nouvelle Calédonie étaient capables de se tuer par de simples mots. Certes, c’était « dans la tête », mais leurs corps mouraient vraiment ! Or, rien n’a changé. En tant qu’humain, nous sommes sujets aux phénomènes de suggestion et de prescription symbolique beaucoup plus que nous le pensons.

C’est une question grave, qu’il ne faut pas prendre à la légère. Depuis quelque temps, on voit des thérapeutes faire état de la possibilité d’une « lecture symbolique du corps et des maladies ». Bravo, mais attention ! À mon avis, beaucoup manquent de rigueur et de recul. Certains ont même quelque chose de fanatique, tendant à enfermer les patients dans des systèmes « sorciers » de croyances culpabilisantes. Tel conflit, tel trauma, telle parole agressive provoqueraient forcément un cancer, ou un autre mal mortel, dont vous ne pourriez guérir qu’en remontant à la source du problème, etc. Beaucoup de gens sont séduits, tant ils sont assoiffés de sens. Dans certains cas, ça marche, parce qu’un « effet sorcier » placebo peut évidemment jouer. Mais souvent, je constate que ça jette des sorts négatifs. Les gens se sentent prisonniers de situations sur lesquelles ils ne peuvent pas grand-chose et ça les enfonce plus que ça ne les aide. Et ces thérapeutes ne se rendent pas compte qu’ils peuvent devenir carrément dangereux – en toute bonne foi ! Un conseil : ne vous contentez pas des présentations orales, lisez les textes, vérifiez leur cohérence de fond. Il faut du discernement. Ce sont des questions où l’on ne peut pas, sous prétexte de « tisser des liens » entre tout et n’importe quoi, se permettre la moindre discontinuité logique.


On a donc vu le placebo (ou nocebo) général. Et qu’appelez-vous « placebo spécifique » ?

À côté de la cascade de réactions involontaires dont nous venons de parler, notre pensée cognitive rationnelle peut entrer en jeu (« je sais que ce médicament va me faire du bien »), provoquant une émotion (« je me sens déjà mieux »), qui va elle-même avoir un effet physique (« je constate que l’inflammation de ma gorge s’est atténuée »). Autrement dit, la pensée positive volontaire, à la façon de la méthode Coué, trouve là son explication : nous pouvons décider d’aller mieux, et cela a des chances de fonctionner.

Notre compréhension de l’effet placebo nous ouvre-t-elle de nouvelles perspectives ?

Fantastiques ! Malheureusement, dans les hôpitaux universitaires, on travaille beaucoup avec les laboratoires pharmaceutiques, dont la principale préoccupation est justement de « repérer l’effet placebo » et de « l’éliminer » des recherches - comme si c’était un empêcheur de soigner en paix, alors que c’est un allié ! C’est qu’il s’agit de prouver la toute-puissance de la molécule, donc de la société pharmaceutique qui va s’enrichir dessus. On comprend la logique, mais elle est devenue mortelle. Ce besoin de tout contrôler nous vient du XVII° siècle. C’est Descartes, c’est Locke : l’homme se situe en dehors de la nature, que sa mission est de contrôler, et la raison peut nier le corps. L’épistémologue Isabelle Stengers et l’ethnopsychiatre Tobie Nathan m’ont dit un jour : « Finalement, l’effet placebo, c’est la blessure narcissique des médecins, ça leur renvoie qu’il n’y a pas qu’eux qui guérissent et ça leur est insupportable ! »

Cela dit, on peut aussi voir le verre à moitié plein ! En réalité, je suis un homme heureux. L’université de Bruxelles et l’Université de Louvain m’invitent à donner des cours sur les liens corps-esprit, c’est incroyable ! Quand je fais une conférence à Bruxelles, il y a plus de mille personnes par salle, avec au moins deux cents médecins chaque fois. Je reçois du courrier de partout. Même de France, qui est tout de même le pays le plus conservateur d’Europe !


Vraiment ?

Le Pr Didier Sicart, qui préside en France le Comité d’éthique de la biologie, vient de m’écrire en me disant : « Vous avez fait un livre de ponts, un livre horizontal, et dans notre culture, c’est bien, car nous enseignons de manière beaucoup trop verticale. » Mais il termine en disant : « Tout ce que vous dites est rigoureusement exact. J’ai juste un peu peur que tout ça reste une utopie. » Je lui ai répondu : « Mais enfin, vous faites justement partie des gens qui peuvent faire changer les choses ! Si vous ne pouvez rien faire, alors qui ? » Comme dit une phrase de Borgès, que j’ai reprise en conclusion de mon livre : « L’utopie n’est visible qu’à l’œil intérieur. » En réalité, je pense que sans spiritualité, dans la médecine comme dans toute la société, le XXI° siècle ne sera pas ! Je n’entends pas le mot spiritualité au sens religieux, mais plutôt comme un désir de comprendre le monde intérieur : comment ça fonctionne ? Quelles causes produisent quels effets au-dedans de nous ? Sans une vraie réflexion et une vraie respiritualisation de la société, y compris dans la médecine, on n’arrivera jamais à faire évoluer la conscience humaine ! Alors, la peur du Pr Didier Sicart n’aura plus lieu d’être : pour l’œil intérieur, l’utopie devient une réalité sans problème.


Vous y allez quand même fort ! Pratiquer une médecine transdisciplinaire n’est déjà pas évident ; alors, réclamer qu’elle soit spirituelle, c’est beaucoup demander !

C’est la remarque que j’entends le plus en France ! Quand je donne mes conférences en Belgique ou en Suisse, cette question ne se pose jamais. En France, je vois à l’évidence un énorme problème de culpabilité. Beaucoup de gens me disent par exemple : « Si vous mettez en évidence un lien aussi fort entre corps et esprit, alors on deviendra coupable de tomber malade ! » Cette culpabilité typiquement hexagonale, je me sens obligé de la recadrer chaque fois, en disant : « Voyons, il ne s’agit pas de culpabilité, mais de responsabilité. Personne n’est coupable de tomber malade, mais rendons-nous compte que nous mettons parfois en place certaines causes, dans nos comportements, et dans nos manières de penser, qui créent des conséquences favorisant la maladie. Reprenons donc notre responsabilité, c’est-à-dire étymologiquement notre “habilité à répondre” ».

Et puis, il y a ce conflit spiritualité/laïcité mal digérée... Un médecin de Perpignan m’a dit un jour, d’un ton offusqué : « Mais, monsieur, l’Ordre des médecins ne nous autoriserait pas, en France, à parler de spiritualité avec votre liberté ! » Je lui ai répondu : « Si vous le faisiez, vous ne feriez rien de mal : vous réfléchiriez juste à ce qu’est un être humain et à la façon de lui redonner sa grandeur. » Nous avons un cerveau qui gère tout le physique de notre corps, c’est le reptilien, siège des réactions de défense, réglages de température, système immunitaire, inflammatoire, réparateur, etc. Nous avons aussi un cerveau plus évolué, mammifère, qui traduit l’information physique en émotions – emovere, en latin, veut dire « mettre en mouvement », le corps, mais aussi la pensée... créant ainsi un sentiment dans notre troisième couche corticale, le cerveau cognitif, siège de la pensée, que nous partageons avec les grands primates et les cétacés. Eh bien, quand on est capable de créer un lien fluide entre ces trois niveaux, physique, émotionnel et intellectuel, j’estime que l’on entre dans une quatrième dimension, qui est la dimension spirituelle. Spirituel au sens de « compréhension du fonctionnement de l’esprit », cet esprit étant, dans l’expérience humaine, à la fois physique, émotionnel et intellectuel.


Vous utilisez ces mots dans le sens où l’anthropologue Gregory Bateson parlait d’une « écologie de l’esprit »....

Et je ne trouve pas cette démarche déraisonnable. Dans le contexte écologique actuel, où l’on se rend compte qu’une machination est en branle, avec sa logique folle, qui risque de nous emmener dans des difficultés planétaires à vitesse accélérée, il faut avoir un minimum de jugeote, pour rectifier le tir et changer de paradigme. Nous ne faisons là que reprendre ce que des pionniers ont dit dès les années 60. Vous citez Bateson, repensons en effet à tous ces chercheurs, souvent des exilés allemands ou autrichiens, qui sont allés créer en Amérique les écoles de Palo Alto, les instituts d’Esalen, etc. Tous ces gens, souvent des psy qui avaient quitté Freud, ont commencé à voir l’être humain d’une autre manière, pas seulement d’un point de vue mental, en oubliant le corps, mais en utilisant toutes les portes qui mènent au cœur de l’individu.


C’est dans cette Amérique-là que vous avez suivi une formation de guérisseur, pendant quatre ans, après avoir abandonné une brillante carrière de chirurgien en Belgique, où l’on vous avait choisi, par exemple, pour opérer le roi. Étonnant parcours !

Un matin de janvier 1998, je suis arrivé à l’hôpital, où je venais décrocher un poste de chef de clinique, au département de cancérologie de l’Université de Bruxelles. Ma secrétaire m’a parlé et soudain, j’ai eu l’impression qu’elle était martienne. C’était si impersonnel, mécanique, déshumanisé ! Je me suis enfermé dans mon bureau, affolé par la perspective de devoir passer ma vie dans ce monde-là. J’ai pris mon stylo et, en cinq minutes, j’ai écrit ma lettre de démission au recteur de la faculté, lui demandant de pardonner ma soudaine, mais radicale prise de conscience. À 11 heures du matin, j’étais dehors avec l’impression de naître une seconde fois. Je suis ainsi, quand j’ai pris conscience de quelque chose, je suis obligé de le mettre en pratique illico. Je ne supporte pas de ne pas être cohérent. Si j’étais resté dans cet hôpital, je serais tombé gravement malade. Après, j’ai vécu différentes aventures rocambolesques (comme de me retrouver directeur général de la filiale française d’Armani, le grand couturier de Milan, puis vendeur dans une boulangerie...), mais ma vocation de thérapeute a refait surface et j’ai abouti à une grande envie : partir aux États-Unis, étudier dans l’école de la fameuse Barbara Brennan, pour comprendre comment fonctionnent les guérisseurs, donc le processus de guérison.


Des guérisseurs ! Vous n’aviez pas peur de passer pour un farfelu ?

Non, parce que c’était un laboratoire de recherche incroyable, avec mille étudiants venus du monde entier, des médecins occidentaux comme moi, mais aussi des lamas tibétains, des guérisseurs des contrées les plus reculées, des gens formidablement étranges, mais pris dans un cadre structuré, l’école étant reconnue officiellement, ce qui me rassurait malgré tout. La solidité de mon background scientifique s’alliait enfin avec mon envie d’explorer des zones inconnues. Cela dit, j’avoue que, durant ces quatre ans de formation, j’ai plusieurs fois failli abandonner, parce que l’apprentissage du métier de guérisseur demande un énorme lâcher prise, notamment par rapport à l’habitude de certitude dans laquelle est formé tout médecin occidental. Ce qu’on me demandait de travailler, ici, c’était ma qualité de présence, par exemple en pratiquant le taï chi et le qi gong, et d’autres outils que l’on mettait à notre disposition. Ma thèse finale s’est intitulée « Guérir par la présence »...


S’agit-il de cette dimension dont parle l’haptonomie, par exemple en Espagne, où des accoucheurs ont appris que leur simple présence (passive !) dans la pièce pouvait accroître les douleurs de l’enfantement, contrairement à celle des sages-femmes, et que cette présence pouvait se travailler, au point de renverser la tendance et de devenir bénéfique chez les accoucheurs conscients de ces dimensions ?

Voilà ! La qualité de présence peut aussi se montrer par des exercices de cohérence cardiaque. Certaines expériences montrent que quand votre champ électro-magnétique change, cela modifie aussi les fréquences cérébrales de votre interlocuteur. Nous sommes tous bel et bien dans une sorte de « reliance vibratoire » ! Nous le vivons sans le savoir, mais des études commencent à le montrer. Bref, dans cette Barbara Brennan School of Healing, au contact des guérisseurs, j’ai appris ceci : pour que la santé puisse habiter un être, il lui faut développer trois choses : de la fluidité, de la confiance, de la cohérence. La fluidité, c’est le lâcher prise, c’est la vie : nous sommes à 75% de l’eau et la rigidité nous tue. La confiance, c’est avoir foi en soi, en l’autre, en la vie, en la guérison. Quant à la cohérence, elle signifie que je dois essayer à tout moment de savoir ce que je pense vraiment au fond de moi et m’axer dessus. Suis-je guidé par mes peurs ? En ce cas, je dois tâcher de les dissoudre, la défense n’est jamais une bonne voie. La cohérence, c’est dire ce que je pense et faire ce que je dis, c’est-à-dire adhérer pleinement à ce que je crois – si je crois que cette pilule va me guérir, que ce marabout va me soigner, ça va marcher. Les guérisseurs m’ont appris à aider les gens à réinstaurer ces trois dimensions en eux. Le drame de l’homme occidental, c’est qu’il veut tout prouver et de ne plus rien croire. Du coup, il ne guérit plus dans sa globalité, physique, psychique et sociale.


Mais la cohérence vous interdit précisément de faire semblant de croire ! Il vous a donc fallu réussir à hisser votre foi au niveau de votre raison de médecin, de scientifique ?

Barbara Brennan est une guérisseuse new-age : elle croit vraiment qu’elle voit objectivement le « Bouddha bleu de la médecine », qu’elle est entourée de guides, d’archanges, enfin toute la panoplie ! Je pense que ça la met dans un état de cohérence intense. Si le patient en face d’elle entre dans cette cohérence, ça lui permet de retrouver sa fluidité, sa confiance et sa propre cohérence... Il n’est pas faux que, dans l’ombre de ces gens, il y a un désir de toute puissance. De ce point de vue, ils sont typiquement occidentaux. C’est avec cet orgueil que les religions du Livre ont colonisé le monde. À partir du moment où vous vous dites en contact avec une vérité révélée extérieure, qui est l’Éternel, ou le Fils de Dieu, ou l’Esprit d’Allah, vous vous permettez de dire : « J’ai la Vérité et vous devez me croire ! » Barbara Brennan est un peu comme ça. C’est aussi pour ça que, plus d’une fois, j’ai eu envie de quitter son école... Le problème, c’est que chaque fois que je commençais à douter de ce que je faisais, mon efficacité chutait à pic. Je restais un thérapeute honnête, mais je perdais cette qualité de présence qui permet de débloquer des problèmes parfois de façon ahurissante. Je me suis donc demandé comment continuer à adhérer à l’essence de ce qu’on m’apprenait, sans passer par le folklore de ces gens. Ou plutôt : comment m’en remettre à mon propre folklore, à mes mots, à ma culture ? Moi, ma culture est scientifique et je sais qu’au fond de moi, ma quête est là : je vais devoir mener une recherche de fond, scientifique, sur la confiance, la fluidité et la cohérence. Et j’espère qu’à 60 ans, je serai un guérisseur qui ne publiera plus rien, mais qui aura réintégré sa culture dans son acte de guérison.


Entre la fluidité, la confiance et la cohérence, c’est le troisième terme qui revient le plus souvent dans votre bouche...

J’accompagne beaucoup de patients dans le cancer. Je me rends compte qu’il y a toujours chez eux quelque chose qui a quitté la cohérence. On peut les aider énormément, au cours de leur maladie, en les aidant à retrouver du sens, à savoir ce qu’ils veulent vraiment dans la vie, à le dire, à l’assumer et, du coup, parfois, à ressortir de la maladie, qui aura joué le rôle d’un catalyseur de changement. Cela dit, la confiance, c’est-à-dire la foi, est aussi importante que la cohérence. Le patient doit y croire, mais le médecin aussi ! Essentielle est la façon dont il annonce les choses à ses patients. Trop de médecins ne réalisent pas l’impact qu’a leur moindre parole. On me rapportait récemment le cas d’une femme soignée pour un cancer, qui attend anxieusement ses résultats et à qui son médecin dit : « C’est pas mal, la tumeur a disparu. » Elle s’étonne : « Pas mal ? Vous voulez dire que c’est génial, non ? » Et lui : « Soyons prudent, madame, on n’est jamais à l’abri d’une récidive. » Le lendemain, cette femme avait 39° de fièvre, avec chute brutale de son immunité. J’ai interpellé le cancérologue, que je connais, sur cette réponse irresponsable. Il m’a rétorqué : « Comment veux-tu que j’aie de l’espoir, ma femme est morte du même cancer ! » J’étais furieux : « Alors change de métier ! Si toi-même, tu ne crois pas à la possibilité de guérison de tes patients, comment veux-tu qu’eux y croient ?! »

La croyance en la guérison est indispensable pour guérir. Nous avons besoin de « médecins guérisseurs » qui croient à quelque chose de puissant.

Propos recueillis par Patrice van Eersel

       Merci à tous pour votre passage en mon absence et vos gentils messages Paty !

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