Relaxation guidée pour la radiothérapie
Pour les personnes qui doivent faire de la radiothérapie
Une relaxation guidée qui peut aider !
Tous ce qui peut tourner autour de la devise "Mens sana in corpore sano" et le sens du bonheur au quotidien
Pour les personnes qui doivent faire de la radiothérapie
Une relaxation guidée qui peut aider !
Depuis quelques temps certains membres de ma famille vieillissent comme tout à chacun, beaucoup sont partis et pour avoir fait un bout de chemin de vie en les accompagnant vers le grand voyage, je me sens de plus en plus sensibilisée au sujet nous concernant tous :
La vieillesse avec tout son" package" : Du bien viellir avec la grâce de l 'âge, les projets, l 'amour à donner autour de soi, mais aussi la solitude, la peur, la maladie, la dépendance et la mort etc... Enfin tous les sujets à aborder pour appréhender le Grand âge avec sagesse, lucidité et solutions adéquates aux soucis divers et variés en gardant une paix intérieure. (Paty)
Je partage cet ouvrage remarquable: " Innommable et innombrale"
Par Jean -Jacques Amyot
Le psychosociologue Jean-Jacques Amyot nous propose un focus sur la représentation de la vieillesse et de sa difficulté à prendre une place honorable dans notre société. Au fil du temps, l'admiration et le respect pour le grand âge ont laissé place à un regard suspect, un sujet d'étude, une forme d'embarras. L'auteur vient questionner le lecteur sur ses propres représentations et les bouscule avec talent.
À peine avons-nous eu le temps de nous en apercevoir, que cet incroyable étirement de la durée de vie ne sonne déjà plus comme une clameur, mais comme un glas. J.-J. Amyot
La vieillesse souffrirait d'une forme de délitement conceptuel de telle sorte que nous aurions de plus en plus de mal à la nommer, à lui donner du sens. Elle fait partie de notre monde, infiltre notre social sans pour autant que nous puissions la cadrer la saisir. Tel Ulysse après avoir crevé l'œil du cyclope, la vieillesse revêt aujourd'hui cette ambiguïté sans figure, celui qui n'a pas de visage ni de nom et ne peut être reconnu car son étrangeté est suivie d'un cortège d'incompréhension et d'angoisse. La vieillesse s'analyse alors comme une épidémie. Un état qui se propage, avec des populations de plus en plus touchées par un mal qui ne dit pas son nom.
Cet ouvrage invite à une forme de résistance morale, il nous rend meilleur. Plus qu'un ouvrage de référence, un outil éthique.
Cette première partie de l'ouvrage de Jean-Jacques Amyot, Directeur de l'office aquitain de recherches, d'études, d'information et de liaison sur les problèmes des personnes âgées (OAREIL) à Bordeaux, véhicule une forme de malaise pour le lecteur qui sent arriver tous les arguments d'un risque socio-économiques à l'instar de celui qui a donné lieu au scénario de politique-fiction de Victor Fleicher "Soleil Vert"... Mais Jean-Jacques Amyot décrypte et dénonce tous les outils de déshumanisation qui peuvent servir un tel scénario : les chiffres, qui finissent par avouer tout ce que l'on veut leur faire dire ; l'élaboration de nouvelles normes, de nouvelles vérités pour construire une nouvelle réalité, celle du risque sociétal.
L'idée de contagion augmente les peurs et les mesures de protections. La vieillesse ne nous promet plus d'être vénérable et sage mais plutôt de devenir dément et grabataire... On imagine bien que la représentation de la vieillesse puisse muter en termes de risques et le recours aux subterfuges devient un créneau lucratif. Les espaces de relégation de la vieillesse sont ainsi interrogés, sanctuaires ou prisons ? La faute qui contient la punition est finement énoncée par l'auteur et fait écho au mythe d'Eos et de Titon, celui de Faust : vivre, mais à quel prix. Le vieux d'aujourd'hui, en termes de nouvelles représentations, réunit tous les symptômes d'un bouc émissaire.
Le lecteur s'enfonce alors bien confortablement dans son fauteuil et profite des formules jubilatoires et des idées qui forcent l'attention et l'interrogation.
Les recettes du bien vieillir nous apparaissent à l'aune du regard singulier d'un échantillon interrogé et qui révèle des recettes quelquefois subversives mais pleines de réalité. La créativité et l'audace de l'auteur permettent d'énoncer des pistes de réflexion sans tabou comme les robots, les bénévoles, les animaux, autant d'idées qui méritent d'être débattues afin d'accéder à une meilleure prise en charge possible. Les conditions de travail des soignants ne sont pas éludées et sont considérées comme un préalable incontournable.
L'analyse de l'auteur amène une écriture sincère et une philosophie sceptique de bon aloi. Le ton universitaire laisse rapidement la place au plaisir de lecture et dépasse l'intérêt de recherche qui reste néanmoins bien constant. Le lecteur s'enfonce alors bien confortablement dans son fauteuil et profite des formules jubilatoires et des idées qui forcent l'attention et l'interrogation. Le lecteur devient altérité, il est interpellé et happé par le cheminement de l'auteur. Cette recherche permet un décalage du regard social orienté bien-pensant. Elle invite le lecteur à bousculer les idées reçues ou à recevoir trop simplement. L'auteur nous rend responsable du regard que nous portons sur nos aînés. Cet ouvrage invite à une forme de résistance morale, il nous rend meilleur. Plus qu'un ouvrage de référence, un outil éthique.
• Amyot J.-J, Innommable et innombrable. De la vieillesse considérée comme une épidémie, Editions Dunod, Collection Santé/Social, 2014.
Christophe PACIFIC
Cadre de santé supérieur
Docteur en philosophie
christophe.pacific@orange.fr
site : Aide-soignant.com
Légèreté de l'oiseau qui n'a pas besoin pour chanter de posséder la forêt, pas même un seul arbre.
Christian Bobin
Pour soulager les douleurs articulaires avec Sylvian Bodiot
Très bonne émission Radio !
Sylvain BODIOT. Naturopathe, aromathérapeute.
Enseignant dans des écoles d' aromathérapie et de naturopathie.
Santé : méfiez-vous des compléments alimentaires
En France, selon l'étude "INCA 2" menée par l'Anses, un adulte sur cinq et un enfant sur dix consomment au moins occasionnellement des compléments alimentaires ou des vitamines et minéraux sous forme médicamenteuse. Parmi ces consommateurs, 23 % des adultes et 12 % des enfants en prennent toute l'année ou presque. Le marché des compléments alimentaires est en en effet en pleine expansion, son chiffre d'affaires dépassant 1,3 milliard d'euros en 2013.
La prise de compléments alimentaires peut exposer le consommateur à des risques pour sa santé
"La consommation et l'offre de compléments alimentaires et de certains aliments spécifiques, comme les boissons énergisantes, ne cessent d'évoluer. En parallèle, les circuits de distribution se diversifient, notamment internet. Toutefois, ces nouveaux produits, souvent perçus comme anodins par les consommateurs, peuvent dans certaines conditions les exposer à des risques. Dans ce contexte, l'Anses a été chargée, depuis 2010, d'une mission de nutrivigilance, dont l'objectif est d'identifier d'éventuels effets indésirables liés à la consommation de ces aliments. Ce dispositif a notamment permis d'émettre des recommandations sur une dizaine de produits, parmi lesquels les boissons énergisantes, les compléments alimentaires contenant de la levure de riz rouge ou encore de la p-synéphrine" explique l'Anses dans un communiqué paru le 7 octobre.
Depuis la mise en place de son dispositif de nutrivigilance, l'Agence a reçu plus de 1500 signalements d'effets indésirables. Parmi eux, 76 % sont liés à la consommation de compléments alimentaires et 24 % sont dus à des aliments enrichis ou des denrées destinées à une alimentation particulière. En matière de compléments alimentaires, plus d'un tiers des cas exploitables concerne les compléments alimentaires minceurs, capillaires et hypocholestérolémiants. Par ailleurs, les principaux effets indésirables recensés sont d'ordre hépatique (perturbation du bilan hépatique, coloration des urines, sensation de fatigue), digestif (diarrhée, vomissements, nausées) et allergique (urticaire, démangeaisons).
Attention aux compléments alimentaires à base de levure de riz rouge
La " levure de riz rouge " est une moisissure de couleur rouge cultivée sur du riz et utilisée dans de nombreux compléments alimentaires revendiquant le " maintien d'une cholestérolémie à un niveau normal ".
Dans un avis publié en début d'année 2014, l'Anses met en évidence que l'usage de compléments alimentaires à base de levure de riz rouge contenant des monacolines (substances proches des statines) peut exposer les consommateurs, notamment ceux particulièrement sensibles du fait de prédispositions génétiques, de pathologies ou de traitements en cours, etc., à des risques pour la santé (notamment des atteintes musculaires et hépatiques). L'Anses recommande de prendre conseil auprès d'un professionnel de santé avant de consommer ces produits. Elle précise que ceux-ci ne doivent pas être utilisés par les patients traités avec des médicaments à base de statines, ni par ceux ayant dû interrompre ces traitements suite à l'apparition d'effets indésirables (patients dits " intolérants aux statines "). Ils ne doivent pas non plus être consommés par les personnes sensibles (femmes enceintes et allaitantes, enfants et adolescents, sujets de plus de 70 ans ou atteints de certaines pathologies, forts consommateurs de pamplemousse, etc.).
Attention aux compléments alimentaires contenant de la p-synéphrine
La p-synéphrine est présente dans l'écorce d'orange amère (Citrus aurantium ssp.aurantium) et d'autres espèces de Citrus. La p-synéphrine, ainsi que d'autres ingrédients obtenus à partir de fruits de Citrus spp., entrent dans la composition de nombreux compléments alimentaires alléguant une réduction de la masse grasse ou une correction de la composition corporelle. Dans son avis publié en mars dernier, l'Agence estime que les apports en p synéphrine par le biais des compléments alimentaires doivent être inférieurs à 20 mg/jour. En outre, elle recommande de ne pas associer ces apports supplémentaires en p-synéphrine à de la caféine, et déconseille particulièrement l'ingestion de ces compléments " minceur ", lors d'une activité physique et aux populations sensibles que sont les individus sous traitement, les femmes enceintes ou allaitantes et les enfants et adolescents.
Sportifs et femmes enceintes : une évaluation des risques en cours
Par ailleurs, l'Agence mène actuellement une évaluation des risques relatifs à la consommation de compléments alimentaires dédiés aux femmes enceintes et aux sportifs. Les résultats sont attendus au cours du premier semestre 2015.
En effet, plusieurs signalements d'effets indésirables susceptibles d'être liés à la consommation de compléments alimentaires au cours de la grossesse ont été portés à la connaissance de l'Anses depuis la mise en place de son dispositif de nutrivigilance. Quatorze de ces signalements ont été jugés recevables. Les effets indésirables rapportés sont principalement d'ordre endocrinologique et obstétrical, avec notamment deux interruptions médicales de grossesse.
"La gravité des effets, touchant des populations sensibles (femmes enceintes et nouveau nés), et les imputabilités parfois élevées ont amené l'Anses à s'autosaisir afin d'évaluer les risques relatifs à l'apport en vitamines et minéraux au cours de la grossesse" précise l'Anses.
Concernant les sportifs, plusieurs signalements d'effets indésirables susceptibles d'être liés à la consommation de compléments alimentaires ont également été portés à la connaissance de l'Anses par l'intermédiaire de son dispositif de nutrivigilance.
"Onze de ces signalements sont considérés comme recevables. Les effets indésirables décrits sont majoritairement d'ordre cardiovasculaire (tachycardie, arythmie, accident vasculaire cérébral) et neurologique (tremblements, troubles anxieux, vertiges)" précise l'Anses.
L'Anses lance un appel à la vigilance
L'Anses recommande aux professionnels de santé lors des consultations, d'interroger leurs patients sur leur consommation de compléments alimentaires ou d'autres aliments spécifiques.
L'Anses rappelle également aux consommateurs que les compléments alimentaires ne sont pas anodins. Leur consommation ne doit pas se substituer à une alimentation équilibrée et diversifiée et devrait être assortie d'un conseil personnalisé auprès d'un professionnel de santé. Par ailleurs, elle recommande de respecter les consignes présentes sur l'étiquetage et d'être très vigilant vis-à-vis des produits mis en avant pour des propriétés " miracles " ou encore vendus en-dehors des circuits traditionnels, notamment par internet.
L'Anses rappelle que Les déficits et les carences en nutriments sont très rares au sein de la population générale et concernent majoritairement quelques substances spécifiques dont la vitamine D, ou des groupes particuliers de la population (femmes enceintes, personnes âgées, populations en situation de grande précarité, etc.). Et elle estime que dans ces groupes de population spécifiques, des apports supplémentaires en vitamines, minéraux et autres nutriments par les compléments alimentaires peuvent présenter un intérêt, mais sur conseil médical.
Lire l'intégralité du rapport de l'Anses
Stella Giani
La Nutrivigilance : de quoi s'agit-il?
La nutrivigilance est un système de veille sanitaire instauré en 2010 par le Décret n°2010-688 relatif à la vigilance sur certaines denrées alimentaires.
Plus précisément, cela concerne les catégories suivantes : les nouveaux aliments (ou Novel Food), les aliments enrichis en vitamines, minéraux et autres substances, les compléments alimentaires et les denrées destinées à une alimentation particulière.
Pourquoi consomme-t-on des complements alimentaires ?
Chez les hommes comme chez les femmes, la consommation de compléments alimentaires est particulièrement motivée par un souci de maintien de la santé. Les trois attentes essentielles, qui regroupent 70 % des réponses, sont en effet " lutter contre la fatigue " (33 %), " résoudre des problèmes de santé particuliers " (21 %) et " rester en bonne santé ou lutter contre les maladies " (17 %). En prenant en compte également les vitamines ou minéraux sous forme de médicaments, la prise de compléments alimentaires est généralement motivée par une prescription médicale (32 % des adultes et 39 % des enfants) ou le conseil d'un professionnel de santé (23 % des adultes et 31 % des enfants). (source : étude Anses du la nutrivigilance, octobre 2014)
Le saviez-vous ? Les compléments alimentaires à base de bêta-carotène ne doivent pas être consommés par les fumeurs, chez qui ils augmentent le risque de cancer du poumon
Mangez de bon cœur !
Par Laure Martinat
Au début des années soixante, on commence à s’intéresser à l’effet des régimes alimentaires sur la santé cardiaque. On s’aperçoit ainsi qu’en Crète la mortalité par affections cardiovasculaires est vingt fois moins élevée qu’aux États-Unis. Depuis, de nombreuses observations ont permis de comprendre l’efficacité de certains aliments et de leurs associations. Voici ce que l’on peut en dire aujourd’hui et ne soyez pas surpris si cela remet en cause certaines idées reçues plus récentes…
Les aliments protecteurs
Certains aliments ont des propriétés spécifiques qui contribuent à la prévention des maladies cardiovasculaires : on parle d’aliments cardioprotecteurs. Sachant que toute maladie cardiovasculaire ne relève pas d’une seule et unique cause.
Coup de cœur pour le thé
Noir ou vert, le thé est réputé prévenir les maladies cardiovasculaires grâce à la présence d’antioxydants à la fois abondants et variés. Les flavonoïdes diminuent le mauvais cholestérol en limitant son oxydation et augmentent le bon cholestérol ou HDL ce qui contribue à la bonne santé des artères, notamment celles du cœur : les coronaires. Les catéchines inhibent l’agrégation des plaquettes, diminuant les risques que ces mêmes artères se bouchent. Pour en bénéficier au maximum, il faut bien préparer son thé : 2 à 3 g de thé pour une tasse de 250 ml. Versez l’eau frémissante et non bouillante sur votre thé et laissez infuser au moins 5 minutes. Il faut le boire dans l’heure sinon les polyphénols disparaissent. Testez le thé au citron : il améliore l’absorption des polyphénols.
Petit-déjeuner « Honolulu »
5 min de préparation
470 calories par portion / 1 portion
Quantité
DÉJEUNER (plat) Riz et lentilles aux herbes
Préparation : 10 min / Cuisson 15 min / Attente 10 min
390 calories par portion / 2 portions
Ingrédients
Méthode
Salade mixte (accompagnement)
Préparation : 10 min
110 calories par portion / 4 portions
Ingrédients
Avant de commencer Une mandoline vous sera utile pour émincer le fenouil.
Méthode
Abricots parfumés à la cannelle (dessert)
Préparation : 5 min
Cuisson : 10 min / 80 calories par portion / 4 portions
Une courte cuisson fait ressortir la saveur des abricots même les moins mûrs, les rapprochant ainsi du goût prononcé des abricots secs.
Ingrédients
Méthode
Potage épicé à la courge butternut (dîner)
Préparation : 10 min / Cuisson 70 min
110 calories par portion / 4 portions
Ingrédients
Méthode
Une émission radio pour réviser un peu notre alimentation avec
Avec Anne-Laure Meunier , diététicienne-nutricitionniste à l'EDHN (Ecole de Diététique et Nutrition Alimentaire)
Repas pris « sur le pouce », aliments surgelés ou en conserve, grignotage, manque de temps pour cuisiner… les citadins mettent-ils leur santé en danger ? Les formules de type fast food ou sandwicherie se multiplient. Les supermarchés proposent de plus en plus de plats cuisinés en portions individuelles. Comment faire le bon choix ? Faut-il consommer light ou bio ? Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) « Manger bouger » souligne l’importance de l’équilibre alimentaire, mais, dans un contexte urbain, est-il possible de manger équilibré ?
CC Flickr/bloomsburys
10 aliments indispensables pour les coureurs
site Today wecook
Que vous ayez juste commencé la course à pied ou que vous courriez déjà des semi-marathons, vous devez avoir remarqué l’importance d’une alimentation adaptée à votre mode de vie. Les sportifs, et en particulier les coureurs, ont besoin d’une énergie durable et d’une nourriture qui les aidera à récupérer après l’effort. Pour être au top de votre forme et voir vos performances s’améliorer, pratiquez nos conseils diététiques entre les entrainements en incluant ces 10 aliments indispensables.
Le saumon
Le poisson préféré des français l’est aussi des coureurs. Il est riche en oméga-3, les acides gras protecteurs du système cardio-vasculaire, et donc importants pour les sports d’endurance.
Les fruits rouges
Les fruits rouges sont à la fois très peu caloriques et très concentrés en antioxydants. L’idéal après une séance d’entrainement pour reminéraliser le corps et aider à la récupération musculaire. Pour faire des économies, et pouvoir en profiter même pendant les mois d’hiver, vous pouvez les acheter surgelés et les mélanger à vos desserts et yaourts.
Les brocolis
Bonne source de vitamine C, de potassium et de fibres, le brocoli est un aliment à intégrer dans votre quotidien pour ses propriétés anti-inflammatoires exceptionnelles.
Les yaourts
Le yaourt procure du calcium essentiel dans le maintient de la masse osseuse. Il fournit en plus des protéines, qui se chargeront de construire les muscles et les réparer après l’effort.
La viande de boeuf
La viande de boeuf, si on choisit les parties les plus maigres, est l’une des meilleures sources de fer. Le risque d’anémie est particulièrement élevé chez les coureurs car le choc provoqué par l’impact lors de la course détruit une partie des globules rouges. D’où l’importance de faire le plein de ce minéral indispensable pour garantir une bonne endurance.
Les bananes
La banane est l’une des meilleures sources d’énergie pendant l’effort. Elle est assimilée par le corps très rapidement et constitue donc un encas parfait avant une course. Le potassium qu’elle contient aide aussi à prévenir les crampes musculaires.
Les pâtes au blé complet (ou le pain complet)
Les sportifs ont besoin d’une bonne dose de sucres lents qui agiront comme un carburant durant l’effort. Les féculents complets sont de meilleure qualité que la baguette traditionnelle ou les pâtes raffinées. Ils sont plus riches en minéraux et en fibres bénéfiques pour le système digestif, et ils entrainent une sensation de satiété plus grande et durable.
La patate douce
Autre excellente source de glucides complexes : la patate douce. Elle contient en plus de la vitamine A antioxydante, de la vitamine C et du calcium. Délicieuse cuite au four, en purée ou en frites !
Le quinoa
Pour les coureurs qui en ont marre des pâtes : essayez le quinoa ! Cette petite graine est aussi considérée comme un sucre lent. C’est un très bon apport de protéines, peu calorique et particulièrement digeste.
Les oeufs
Les oeufs sont sans doutes la meilleure source de protéines complètes : 6 g dans un seul oeuf dur, soit 10% des besoins quotidiens. La vitamine K présente dans les oeufs est vitale pour la santé osseuse. Ils contiennent aussi des acides gras intéressants et des acides aminés. En bonus, ils sont faciles à cuisiner et rapides à intégrer dans un repas !
Bonjour à tous,
Je viens de terminer ce magnifique livre sur la vie, les souvenirs, rêves et pensées de Carl Gustave JUNG, j ai beaucoup appris en lisant ce livre sur le chemin de vie de ce grand homme ainsi que tout son travail entre conscience et inconscient, sa réalisation immense au fil des années de recherches et de pratiques...Je partage avec vous. (Paty)
"Ma vie Souvenirs, rêves et pensées"
de C.G. JUNG recueillis et publiés par Aniéla Jaffé
« J'ai donc entrepris aujourd'hui, dans ma quatre-vingt-troisième année, de raconter le mythe de ma vie. » C'est au printemps 1957, quatre ans avant sa mort, que C.G. Jung éprouva le besoin de raconter à sa collaboratrice, Mme Aniela Jaffé, ce qu'il considérait comme l'essentiel de son existence et, rédigeant lui-même les passages les plus importants, la chargea de coordonner le tout. Un des grands fondateurs de la psychanalyse se fait le témoin de lui-même.
Très peu d'événements extérieurs : l'enfance de fils de pasteur, les combats psychiatriques du début du siècle, les voyages en Afrique du Sud et au Nouveau-Mexique, la construction sur un plan symbolique de la tour de Bollingen : autant de précisions autobiographiques qui éclairent cependant la genèse d'une des oeuvres qui ont le plus influencé l'essor contemporain de la psychologie des profondeurs. Particulièrement instructive à cet égard est la rencontre avec Freud, puis les démêlés avec le maître, jusqu'à la rupture de l'héritier présomptif à propos du rôle de la sexualité dans le développement du psychisme.
Mais toutes ces aventures ne sont évoquées qu'en fonction des rencontres plus fondamentales du conscient et de l'inconscient. « Ma vie est l'histoire d'un inconscient qui a accompli sa propre réalisation. » Souvenirs, rêves et pensées est l'auto-analyse d'un des grands rêveurs de l'humanité qui s'explique en même temps sur l'au-delà, les mythes, les symboles, l'inconscient collectif et, jamais plus clairement qu'ici, sur la religion. (4eme de couverture)
Bon dimanche
"L'individuation n'a d'autre but que de libérer le Soi, d'une part des fausses enveloppes de la persona, et d'autre part de la force suggestive des images inconscientes."
Carl Gustave Jung
La synchronicité ou ces hasards chargés de sens...
par Jean-François Vézina psychologue
C'est seulement au début du vingtième siècle, qu'un biologiste autrichien, Paul Kammerer, ouvrit la voie en s'intéressant scientifiquement au hasard puis en élaborant le principe de la sérialité, appelée aussi loi des séries. Il fonda sa théorie sur l'observation, pendant plusieurs années, de coïncidences étonnantes et récurrentes, identiques ou semblables mais n'étant pas reliées par la même cause et échappant aux principes de causalité physique connus.
A la même période, le psychiatre Carl Jung, fasciné lui aussi, par des séries de coïncidences qui lui semblaient si chargées de sens que les expliquer par le simple hasard lui paraissait trop improbable, décida de consacrer ses recherches à ce phénomène. Il proposa alors le terme de « synchronicité » (du grec, « sun », « avec » qui marque l'idée d'une union - et « kronos », « le temps ») pour caractériser la simultanéité d'au moins deux faits ne présentant aucun lien de causalité, mais dont l'association prend un sens significatif pour la personne qui les perçoit. Il approfondit les travaux de Kammerer, avec la collaboration du physicien Wolfgang Pauli, un des fondateurs de la mécanique quantique, avec lequel il poursuivit et développa ses recherches sur cette théorie tout au long de sa vie.
Les évènements synchronistiques qui nous touchent le plus émotionnellement, semblent être ceux liés aux rencontres et à notre sphère relationnelle. Qu'elles soient d'ordre affectif, professionnel ou artistique, ces rencontres nous marquent à jamais en nous invitant à nous (re)découvrir et nous transformer en profondeur.
C'est ce sujet qu'a exploré le psychologue Jean-François Vézina dans son premier ouvrage « Les Hasards Nécessaires » (Editions de l'Homme - 2001). Ce livre parcourt en toute liberté de nouvelles voies de compréhension reliées à la passionnante question de la synchronicité relationnelle. Il met en lumière ces rencontres phares de nos existences ainsi que la valeur symbolique des transformations qu'elles occasionnent.
Loin du cliché un peu étroit et normalisant du discours classique de la psychologie, Jean-François Vézina propose un discours original, tant dans ses livres que lors de ses conférences, où il partage son goût de l'exploration de l'inconscient d'une manière souvent poétique, ludique et décomplexante.
Ce n'est pas par hasard, mais après avoir pris rendez-vous, qu'il a eu la gentillesse de répondre à quelques questions sur ce sujet...hasardeux mais ô combien passionnant !
Interview Jean-François Vézina
Quel est votre définition du hasard et est-il forcément nécessaire?
Le terme hasard désigne pour moi ce que le mathématicien Antoine-Augustin Cournot en a dit : La rencontre de deux séries causales indépendantes.
Le hasard deviendra un hasard nécessaire (synchronicité) lorsque cette rencontre sera liée par un sens pour l'individu (critère 1), qu'elle aura une forte charge émotionnelle (critère 2), qu'elle proposera une nouvelle direction ou traduira une transformation (critère 3). Ce hasard nécessaire ou cette synchronicité est susceptible de se produire dans les entre-deux de notre vie (critère 4).
Le hasard est nécessaire et il y a des hasards qui sont plus nécessaires que d'autres. Un hasard ou une coïncidence peut ainsi exister et être banale si elle ne répond pas aux 4 critères mentionnés.
Pourquoi cette notion fascine t'elle autant l'homme ?
Parce qu'elle nous invite à nous questionner sur le pouvoir que nous avons de changer notre vie ou de la subir. De tous les temps, nous avons tenté de trouver des moyens de nous donner des illusions de contrôler la vie. Ces illusions sont nécessaires tant que nous arrivons à bien délimiter où se trouve notre pouvoir et où se trouve le pouvoir de la vie de nous déstabiliser. C'est comme d'apprendre à jouer avec les règles dans un jeu. Si je joue en croyant que je peux contrôler l'issue des dés, ou si je modifie les règles pour que je ne joue que si j'ai une paire de 6, cela rend le jeu de la vie terriblement ennuyeux. Le hasard nous offre cette possibilité de redonner du jeu au jeu de la vie !
Quelle était votre démarche en écrivant votre premier livre « Les Hasards Nécessaires » ?
J'ai voulu simplement développer un art de la rencontre. Apprendre à sortir de nos zones de conforts pour rencontrer véritablement de l'altérité et des symboles qui peuvent nous transformer.
La synchronicité concerne t'elle les rencontres de tout ordre?
Oui, toutes les rencontres peuvent être ou non synchronistiques. Dans le livre collectif de Michel Cazenave, (« La synchronicité, l'âme et la science », Editions Albin Michel) il y est même fait mention de la dimension biologique des rencontres qui ont fait muté les espèces au cours de l'évolution, dans un chapitre intitulé « L'évolution en tant que continu synchronistique ».
Est-ce qu'une synchronicité a toujours un sens, un « message » à transmettre ?
La vie est une longue conversation et la synchronicité en est un de ses canaux privilégié. La synchronicité n'a jamais un sens précis. Son langage est comme le symbole, il est multi sens et s'adresse donc aussi à tous les sens de l'être pour le garder vivant dans sa conversation avec le vivant.
Si on ne comprend pas ou que l'on résiste aux sens de ces signes, que se passe-t-il ?
Il existe une obsession de trouver le bon signe, de trouver toujours le sens des synchronicités. La clé consiste à rester visible et disponible. Si le sens n'a pas été saisi, la vie continuera sa conversation avec nous d'une manière ou d'une autre.
Est-ce que lorsque l'on a, comme vous, autant écrit et réfléchi sur ce thème, on arrive à déceler et accepter davantage ces signes ?
Le but est d'accepter la vie et non les signes. Imaginons un être qui se promènerait sur la route en collectionnant les panneaux de signalisation et les emmagasinant dans sa voiture pour se sécuriser. Tout dépend des endroits où l'on circule dans la vie. Certes dans certains aspects de notre vie, nous pouvons développer des capacités à mieux lire les signes. Mais la signalisation de type symbolique est toujours à réapprendre, surtout dans les autres pays.... !
Comment arriver à faire la distinction entre reconnaître certains symboles et en voir partout ? Ne serait-ce pas là qu'interviendrait l'intuition ?
Tout à fait. Selon Jung, l'intuition est la capacité à voir avant la courbe. Autrement dit, c'est notre capacité à nous fier à notre sens intérieur et à répondre aux appels intérieurs qui nous indiquent par exemple de tourner à gauche alors que tout à l'extérieur nous pousse à tourner à droite.
Par exemple, lorsque vous vivez une synchronicité ou une rencontre, demandez-vous simplement : Qu'est-ce que cette rencontre me pousse à faire ? Qu'ai-je envie de découvrir, de lire, de voir suite à telle rencontre ? Quelles nouvelles actions cette rencontre me propose d'entreprendre ?
La synchronicité semble aussi très liée à la notion de créativité...
Effectivement, et le plus difficile dans la véritable créativité est d'accepter de détruire ou transformer quelque chose ailleurs dans notre vie pour faire de la place à la nouveauté. La vraie créativité est une transformation et nécessite souvent l'aide d'une rencontre avec l'inconnu et l'inattendu.
Existe-t-il une loi de la synchronicité comme il existerait une loi de l'attraction ?
Lorsque le Christ est arrivé dans le monde, il a proposé quelque chose de totalement révolutionnaire pour l'époque : Le principe d'amour gratuit. Cela a choqué considérablement les tenants des lois de tout acabit. La synchronicité est un peu comme l'amour gratuit et il peut choquer des théories comme la loi d'attraction qui est toujours sous le registre de la causalité.
La synchronicité tente de nous libérer d'un monde où la loi et la causalité dominent pour nous faire entrevoir des mondes plus complexes où le sens peut lier les événements et non la cause.
Dans votre dernier livre « Danser avec le chaos » (Editions de l'Homme - 2012), vous abordez le thème de l'inattendu et le génie des rencontres qui peuvent en être issues. L'inattendu est un parent très proche du hasard, qu'avez-vous voulu transmettre en abordant à ce thème ?
Une ouverture sincère à la créativité qui peut se cacher dans l'inattendu. Mon livre est une invitation à « inattendre » ce qui arrive dans nos vies et à danser avec l'inattendu plutôt que de lutter contre.
J'ai voulu aussi tenter de remettre un peu de gratuité qui est une notion déstabilisante, dans le vaste shopping existentiel qui existe dans le développement personnel de nos jours. J'ai souhaité insister sur un message essentiel : celui d'aimer et d'accepter pleinement de ne pas attendre, et de respecter la gratuité de ce geste.
Vous faites également une large place dans votre livre à une figure archétypale ; le Trickster. Qui est-il et quel est son rôle exactement ?
C'est l'archétype des transitions et du chaos, le personnage farceur et rusé rencontré dans toutes les mythologies, notamment dans la mythologie grecque, avec Hermès. Le Trickster symbolise le renversement de l'ordre établi. À ce titre, il incarne la dynamique de l'ombre dans une conscience unilatérale dominée par la rationalité. Sa survenue dans les rêves, les synchronicités, les lapsus, les actes manqués, voire dans des situations vécues comme chaotiques, signale la libération d'une énergie compensatrice. Il fait partie du quatrième critère pour qu'une synchronicité se produise. C'est le principe déstabilisateur dans nos vies et dans nos histoires. Il survient pour remettre de la vie dans un système qui s'est rigidifié.
Sommes tous le trickster de quelqu'un, et donc qu'un trickster sommeille en chacun de nous ?
Nous sommes surtout et avant tout les grand tricksters de la vie.... Une vie qui a besoin de nous pour la pousser à se dépasser, même si on a tendance à lui mettre de gros bâtons dans les roues par les temps qui courent.....
Pour en savoir plus sur les activités de Jean-François Vézina, ou se procurer ses différents livres en version audio, je vous invite à visiter son site : http://www.jfvezina.net
Interview réalisé par Carine Songeon-Riondel
Jean François Vézina, auteur de "Danser avec le chaos"
Editions de l'Homme
Dès notre naissance, la vie amorce sa grande conversation avec nous. Les enfants accueillent la nouveauté et répondent à la vie avec une poésie et un génie qui nous émerveillent. Puis, avec l’âge, au lieu de continuer à converser avec ce qui nous entoure, de rester ouverts à l’inattendu, nous nous réfugions souvent dans le confort et la recherche du bonheur à tout prix. Lorsque nous ne vivons que dans l’attendu, plus rien de vivant et d’original n’arrive et nous perdons notre liberté. L’auteur nous propose de prendre conscience de nos attentes, puis d’oser accepter le changement et l’imprévu comme ils surviennent. Cet imprévu prend souvent la forme d’un trickster, c’est-à-dire un élément qui vient bouleverser l’ordre établi. Ce peut être l’arrivée d’un enfant, d’un nouvel amoureux, d’un nouveau boulot, de la maladie. Le trickster sème le chaos dans l’équilibre de notre univers. Dans ce livre, l’auteur nous invite à se laisser déstabiliser par les hasards de la vie et à danser avec le chaos.