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Le blog de patybio

La FIBROMYALGIE ...Quelques conseils !

20 Mai 2014, 16:23pm

Publié par patybio

fibryomalgie.jpg

 

 

LA FIBROMYAlGIE

 
Sur  le site "Alternative Santé "

 

J 'ai déjà publié quelques articles sur cette maladie de plus en plus courante...Je vous partage celui ci très actuel avec de nombreux appuis en espérant que cela puisse aider les personnes souffrant de cette maladie très difficile à gérer au quotidien par la résonance qu'elle en découle.

Bien à vous Paty

 
Cette maladie existe certainement depuis la nuit des temps, mais sa reconnaissance sous le terme fibromyalgie est très récente. Cette appellation, dont il n’est Fas sûr qu’elle fasse longtemps consensus, date en effet de 2005. On l’a appelée successivement rhumatisme musculaire chronique (1901), rhumatisme psychogène (1960), syndrome polyalgique idiopathique diffus (SPID), fibrosite (1983), fibromyosite et enfin fibromyalgie (syndrome de) récemment.

Pendant longtemps, le contraste entre l’intensité des signes cliniques décrits par les patients et le résultat négatif des examens biologiques et radiologiques incitait certains médecins à penser que cette maladie était « invisible et invincible » ! N’oublions pas que pendant longtemps, la fibromyalgie a été considérée comme une forme particulière de l’hystérie.

La femme plus touchée que l’homme ?

En apparence seulement

Si on l’a apparentée à l’hystérie (étymologiquement plutôt féminine), c’est parce que les hommes se plaignent rarement de ce type d’affection. On sait désormais pourquoi : les hormones mâles auraient un effet protecteur vis-à-vis de la douleur et les hormones féminines, l’effet inverse ! Mais hommes et femmes sont sans doute aussi touchés les uns que les autres. Et d’ailleurs, dans sa forme localisée à quelques loges musculaires, ce sont les hommes qui y sont les plus exposés, en lien étroit avec l’activité professionnelle ou la pratique d’un sport particulier.

Ma patiente est folle, elle a la Fibromyalgie

Aujourd’hui, de nombreuses preuves scientifiques attestent de la réalité de cette maladie. Ainsi, on a pu mettre en évidence au cours de la fibromyalgie :
•Une réduction du débit sanguin dans certaines aires cérébrales.
•Une amplification de la douleur lors des émotions négatives.
•Une altération de l’activité physiologique du système nerveux.
•Une perturbation de la sécrétion de plusieurs neurotransmetteurs.

Par différents moyens, des chercheurs sont parvenus à montrer qu’au cours de cette maladie, la régulation de l’axe hypothalamus - hypophyse - surrénales est profondément perturbée. On parle d’épuisement de l’axe HHS (hypotalamo-hypophyso-surrénalien). Autrement dit, la fibromyalgie ne serait pas une maladie psychologique mais serait l’expression d’une incapacité du système nerveux sympathique à gérer le stress.

Il n’empêche, pour beaucoup de médecins, la maladie demeure difficile à cerner et beaucoup pensent encore qu’elle atteint principalement des patients (des patientes essentiellement) fragiles psychologiquement, voire même "un peu zinzins".

Ils n’ont pas tout à fait tort car la fibromyalgie est syndrome d’épuisement et de vulnérabilité au stress – c’est d’ailleurs ainsi qu’on l’appelle chez les Anglo-saxons - par épuisement de l’axe hypothalamus - hypophyse - surrénales.

Ainsi il apparaît désormais clairement que :
• L’origine de cette maladie est traumatique. Et pas seulement quand elle apparaît dans un contexte de stress psychologique ou à la suite d’un traumatisme physique ou/et émotionnel.
•De nombreux comportements mis en place pendant la petite enfance sont également capables d’induire un tel état comme réprimer ses émotions, viser la perfection en toute chose, ne pas trouver sa place nulle part, renier ses besoins. Cela à la suite d’une situation vécue comme éminemment dangereuse ou injuste.

Mais cela ne fait pas pour autant des fibromyalgiques, des fous à lier !

Du traumatisme à la fibromyalgie

La genèse se ferait en trois temps :
•Suite à un traumatisme vécu pendant la vie intra-utérine ou au cours de la petite enfance, l’axe neuro-endocrinien chargé de réguler la douleur est fortement altéré. Les traumatismes les plus souvent repérés sont la violence entre les parents, leur séparation ou le décès de l’un d’eux, le fait ou le sentiment de ne pas avoir été désiré(e), les abus sexuels.
•L’altération de la régulation devient de plus en plus défaillante avec le temps du fait d’un contexte stressant dans un ou plusieurs domaines de la vie courante : au sein même de la famille, au travail, voire dans la société.
•La soudaine décompensation à l’occasion d’une situation qui réveille - le plus souvent de façon totalement inconsciente - le souvenir des événements de la petite enfance.

Trois ans en moyenne avant d'arracher le diagnostic aux médecins

La fibromyalgie peut commencer à un très jeune âge, dès l’enfance. Cependant, dans la très grande majorité des cas, elle débute entre 30 et 50 ans chez des personnes jusque-là en bonne santé, volontiers hyperactives et anxieuses.

Même déclarée, la maladie n’est pas facile à diagnostiquer. Le médecin est embarrassé face à un patient qu’il suspecte de fibromyalgie car aucun examen biologique ni radiologique ordinaire n’est suffisamment caractéristique. De plus le tableau varie considérablement d’une personne à l’autre. Voilà pourquoi on parle encore aujourd’hui du diagnostic « d’élimination » de fibromyalgie. Le corps médical appelle ainsi tout diagnostic auquel il est obligé d’aboutir après avoir écarté toutes les autres causes possibles.

En fait, cette éventualité - loin d’être rare - révèle le grand désarroi de la médecine officielle face à son incapacité à faire entrer un tableau clinique dans une case prédéterminée. Le caractère extrêmement variable de cette pathologie est la cause principale de l’errance du patient d’un médecin à l’autre : médecin généraliste, rhumatologue, gastro-entérologue, neurologue, chirurgien…

En moyenne, il faut 2,7 années et la consultation de 2 à 4 médecins pour que le diagnostic soit établi ! De toute évidence, il est indispensable que les professionnels de santé soient sensibilisés et correctement formés pour mieux appréhender une telle symptomatologie.

Comment faire votre propre diagnostic ?

Il y a plusieurs méthodes pour établir le diagnostic. Toutes reposent sur le sens clinique du médecin, ce qui ne facilite pas sa tâche.

Le diagnostic par les 18 points

La localisation des douleurs a été à l’origine de la première grille de diagnostic. La symptomatologie est en effet dominée par des douleurs réparties sur l’ensemble du corps, mais localisées au niveau des insertions osseuses de certains muscles bien précis. Ainsi, était reconnue atteinte de la maladie, toute personne qui présentait un tableau douloureux évoluant depuis au moins trois mois et qui ressentait une douleur vive à la pression d’au moins 11 des 18 points retenus (que vous trouverez facilement sur Internet).

Le diagnostic par certains signes
•La force musculaire et la mobilité articulaire sont réduites.
•Il existe un dérouillage matinal (comme une ankylose), mais l’amplitude des mouvements articulaires n’est pas limitée.
•Les articulations paraissent gonflées, mais dans la plupart des cas, cela n’empêche pas de continuer à porter des bagues.
•Les muscles ne sont pas atrophiés, du moins tant que l’appétit est conservé.
•Et si un anti-inflammatoire a été prescrit, il n’a eu aucun effet bénéfique.

Le diagnostic à partir du sommeil

Suite aux découvertes récentes, le diagnostic ne repose plus uniquement sur la présence de ces points, mais sur leur association à :
•Une grande fatigabilité qui, à la longue, a altéré la qualité de vie dans un ou plusieurs secteurs (familial, professionnel, social, ludique).
• Et surtout une perturbation du sommeil caractérisé par sa gravité, sa singularité, sa régularité d’une nuit sur l’autre et son extrême fréquence (elle est en effet présente dans 90% des cas). Après un endormissement souvent facile, le sommeil est haché par des réveils fréquents. Toute la nuit, le cerveau reste en état d’hypervigilance et ne peut entrer en phase de sommeil lent profond. La récupération des fatigues de la veille ne peut avoir lieu. Le réveil est pénible car le sentiment de fatigue est immédiat et profond. Au cours de la journée, les fréquents épisodes de somnolence perturbent la réalisation des tâches quotidiennes (autant en quantité qu’en qualité) et altèrent la relation aux autres.
Plutôt que d’être la conséquence de la chronicité des douleurs, cette altération profonde du sommeil en serait la cause ! Elle trouverait sa propre origine dans le stress généré par la résurgence du souvenir inconscient d’un trauma de l’enfance à l’occasion d’une situation pénible survenue dans les mois précédents les premières douleurs. Ce qui a fait dire au Dr Harvey Moldofsky que la fibromyalgie est un « rhumatisme du sommeil ».

Chez les 10% de fibromyalgiques dont le sommeil est réparateur, les douleurs et autres signes sont améliorés pendant la journée et s’aggravent à l’arrivée de la nuit. De toute façon, il existe un lien entre les symptômes et le cycle veille/sommeil.

Le diagnostic selon l’EULAR (European league against Rhumatism)

Les recommandations, telles qu’elles ont été formulées lors du congrés d’Amsterdam de juin 2006, portent sur la recherche des signes suivants :
•Une hypersensibilité à la douleur (hyperalgie) en d’autres points (mains, plantes des pieds, dents) et notamment au pincement de la peau dans la région sus-scapulaire (au dessus de l’omoplate).
•Le ressenti douloureux de certaines stimulations qui normalement ne créent pas de souffrance comme le simple fait d’être touché ou effleuré (allodynie).
•Une hyperhémie (afflux de sang) fréquente lors des émotions et prédominant dans la partie supérieure de la poitrine.
•Une hypersensibilité à toute forme de stress qui est responsable d’une grande irritabilité.
•Une tendance dépressive anxieuse alimentée par un discours intérieur reposant sur des idées dépréciatives de soi et les scénarios « catastrophe » qu’elles induisent.
•Un tempérament souvent plaintif qui porte à exagérer les symptômes.
•Des céphalées chroniques ou migraineuses avec la sensation de tension intérieure (présentes dans 80% des cas).
•Une baisse des capacités cognitives (retrouvées chez plus de 85% des personnes étudiées) : difficultés de concentration, de réflexion, de mémorisation…
•L’existence concomitante d’une pathologie fonctionnelle à quelque niveau que ce soit : abdominal (côlon irritable, douleurs bien localisées ou itinérantes mais répétitives et invalidantes), génital (troubles des règles), urinaire (cystopathie à urines claires)…
•Et conséquence de l’association plus ou moins importante de ces divers symptômes, une baisse de l’appétit et un amaigrissement proportionnel.

Le diagnostic par le traumatisme

La fibromyalgie apparaît parfois après un choc traumatique physique (coup du lapin notamment) ou psychologique (deuil, divorce, séparation, licenciement). Elle s’inscrit alors dans un tableau de syndrome post-traumatique typique.
D’autres fois, aucun antécédent traumatique n’est retrouvé, mais la présence de certains signes évoquent un syndrome post-traumatique :
1. L’hypersensibilité à la douleur.
2. L’état d’hypervigilance diurne et nocturne, responsable le jour des réactions de sursaut au moindre bruit et la nuit des troubles du sommeil et de l’incapacité à récupérer des fatigues de la veille.
3. Et leurs conséquences : l’anxiété majeure, la tendance dépressive, les troubles de l’attention, l’épuisement des capacités d’adaptation, l’émoussement des réponses au stress et la réduction de l’activité physique.
4. Une certaine efficacité des antidépresseurs, notamment de la classe des IRS (Prozac, etc.)

S’il se confirme que l’origine de la fibromyalgie est l’incapacité à gérer le stress, il est possible que ces deux pathologies en soient en fait que deux formes d’expression d’une même souffrance.

Confirmer le diagnostic par un bilan

La pratique de divers examens sanguins et radiologiques permet d’une part d’écarter d’autres pathologies, comme la polyarthrite rhumatoïde, le lupus.
D’autre part, d’autres examens permettent de confirmer le diagnostic de fibromyalgie et d’en apprécier la gravité, car on retrouve le plus souvent :
•Dans le sang : d’une part, une forte diminution des taux de cortisol et des vitamine B1 et D dans le plasma et de magnésium dans les globules rouges (marqueurs de l’épuisement) ; de l’autre, une augmentation importante des carbonyls protéiques* (marqueurs d’oxydation).
•Dans les urines, une baisse du taux de cortisol et des métabolites* des neurotransmetteurs : on peut ainsi évaluer le niveau d’activité de la sérotonine, de la dopamine, de la noradrénaline…
•Et si une étude du sommeil est pratiquée, l’absence de phase de sommeil profond récupérateur.

Si certains de ces examens sont de pratique courante, d’autres ne sont réalisés que dans certains laboratoires spécialisés.

Les médicaments, bof, bof…

Le traitement médicamenteux de la fibromyalgie est essentiellement symptomatique. C’est une spécificité de cette maladie : le corps ne réagit pas toujours au médicaments qui n’ont bien souvent qu’une action secondaire. Je ne vous conseillerai donc aucun de ces traitements, mais si vous avez choisi cette voie préférez :
- parmi les antalgiques : le tramadol,
- parmi les antidépresseurs l’amitriptyline (Elavil),
- parmi les myorelaxants, le thiocolchicoside (Coltramyl®, Miorel
- et pour le reste… méfiez-vous car les résultats sont quasi-nuls (avec les effet secondaires en plus)

Se faire accompagner… indispensable

L’accompagnement psychique est fondamental, plusieurs thérapies alternatives présentent plus d’intérêt que les thérapies cognitives et comportementales. Il s’agit de l’EMDR (mouvement des yeux, désensibilisation et retraitement de l’information), si le patient relie sa maladie à un traumatisme précis, de la gestalt-thérapie qui permet de prendre conscience du processus psychologique en jeu et des constellations familiales qui est un des meilleurs moyens de faire émerger à la conscience le souvenir enfoui et de rendre au passé ce qui lui appartient.

D'autres thérapies cognitives et comportementales, relaxation, sophrologie, massages, pourront être proposées. Certains experts recommandent même ces thérapies en première intention car, selon certaines études, elles seraient plus efficaces que tout traitement médicamenteux.

Aux USA, des personnes sont parvenues à se guérir complètement de leur fibromyalgie par une technique de visualisation : s’aidant d’images, parfois symboliques mais toujours signifiantes, elles ont visualisé leur corps retrouvant ses capacités de gérer les situations stressantes auxquelles elles étaient régulièrement soumises.

En complément, des Fleurs de Bach
White Chestnut, de façon systématique : le mental n’est jamais au repos car il rumine toujours les mêmes pensées sans jamais leur trouver une issue favorable.
Aspen de façon systématique également car le mental est en alerte nuit et jour, toujours dans la crainte d’un danger imminent, mais qu’on est incapable de définir.
Star of Bethlehem quand à la suite d’un traumatisme intense, on a le sentiment que sa vie est brisée, que ce ne sera jamais plus comme avant.
Rock Rose lorsque le mental débraie en panique ou en hyperactivité décousue et improductive.

Puis traiter les symptômes un à un
1.Le sommeil peut être amélioré grâce à un des principes actifs de la bergamote (5-MOP) qui permet de recaler l’horloge bioloqique dans plus d’un cas sur deux . Prendre Calmium à raison de 4 gélules le soir une heure avant le coucher, pendant plusieurs mois.
2.La douleur peut être significativement améliorée par le biofeedback. Grâce à cette technique, le client apprend à s’observer, à reconnaître les petits signes qui précèdent l’arrivée d’une crise et à la contrôler en apaisant le message de fuite ou de lutte que le cerveau réflexe a impulsé face à une situation qu’il juge dangereuse. Il produit un profond sentiment de libération, redonne espoir et développe la confiance en soi. Il permet de redevenir autonome.
3.Un déficit en magnésium ou/et en vitamine D doit être recherché. Rétablir les réserves de magnésium augmente le seuil de tolérance à la douleur et réduit la prise d’antalgiques d’environ 30%. Il en est de même avec la vitamine D, surtout chez les femmes, et ce d’autant plus que le repli sur soi et chez soi est plus ancien.
4.La fatigue liée à la fibromyalgie peut-être réduite grâce au Pycnogenol, extrait de l’écorce de pin des Landes. Pour un effet optimal, on commence par la dose de saturation (1 gélule pour 12 kg de poids) pendant deux mois, avant de diminuer les doses. À prendre pendant les repas
5.Le stress peut être réduit avec une association de magnésium (sous forme de sel soluble dans les graisses) et d’un complexe vitaminique B afin de relancer la production d’énergie. La formule D-Stress qui contient du magnésium liposoluble et des vitamines B est à ce titre particulièrement bien adaptée. On l'associera à la coenzyme Q10 indispensable à la synthèse musculaire et à la réduction des douleurs musculaires (100 mg/j en moyenne).
6.La dépression sera réduite en résorbant le déficit en sérotonine (toujours avec
D Stress) avant de stimuler la production de la dopamine et de la noradrénaline (par la L Tyrosine). Si elle sévit depuis plus de trois mois, la prise d’oméga 3 à longue chaîne s’avère également indispensable.
7.Les douleurs d’arthrose des mains peuvent être réduites avec de fortes doses de SAMe (S Adénosyl Méthionine) voisines de 400 mg/j. Traitement malheureusement assez cher. D’autres substances naturelles peuvent être utilisées en remplacement : la glucosamine, le MSM (méthyl sulfonyl méthane), le silicium (G5 de Loïc de Ribault)
8.La composante auto-immune de cette maladie, enfin, ne doit pas être négligée, car la maladie pourrait s’expliquer par un dérèglement du système immunitaire associé à des facteurs environnementaux (pollutions) ou médicamenteux (vaccinations). Les fibromyalgiques pourront donc prendre un immunomodulateur comme le Moduloplex qui protège les cellules des agressions immunitaires.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur cette maladie mais il est important que les personnes qui en souffrent comprennent bien plusieurs points :
•la médecine officielle découvre, avec une moue dubitative, l’importance de cette affection et n’a, pour la traiter que des traitement symptomatiques. Le risque est alors de subir un mauvais diagnostic et d’entrer dans un cercle vicieux d’aggravation des symptômes : la fatigue croissante se convertit souvent en syndrome de fatigue chronique, l’arthrose s’installe sur les raideurs articulaires, le mental se focalise sur la douleur qui peu à peu, rend anxieux et dépressif.
•Il ne s’agit pas d’une maladie mentale, mais son rapport avec le psychisme paraît évident. On ne peut pas s’en sortir sans accompagnement psychique.
•Il faut concentrer ses efforts sur le stress et le sommeil, qui sont les clés de l’aggravation de la maladie.

Ce n’est qu’après avoir testé l’effet de ces diverses solutions naturelles que les malades qui pensent souffrir de fibromyalgie pourront envisager de se tourner vers la médecine allopathique.

Merci à
Clément Pierre

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Maître corbeau sur un arbre perché ...

20 Mai 2014, 16:15pm

Publié par patybio

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« De toutes les passions, la seule vraiment respectable me parait être la gourmandise. » Se disait "Maître Corbeau "de passage sur mon cerisier picorant allégrement les cerises à plein bec  
 

Belle semaine 
    Bien à vous Paty  

 

 

 


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La pauvre fleur disait au papillon céleste...

15 Mai 2014, 16:04pm

Publié par patybio

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La pauvre fleur disait au papillon céleste

Magnifique poème de Victor Hugo



 

La pauvre fleur disait au papillon céleste :
- Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
Tu t'en vas !

Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
Et loin d'eux,
Et nous nous ressemblons, et l'on dit que nous sommes
Fleurs tous deux !

Mais, hélas ! l'air t'emporte et la terre m'enchaîne.
Sort cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
Dans le ciel !

Mais non, tu vas trop loin ! - Parmi des fleurs sans nombre
Vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
A mes pieds.

Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t'en vas encore
Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs !

Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
Ô mon roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
Comme à toi !

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Régimes amaigrissants : "La grande illusion"

14 Mai 2014, 13:05pm

Publié par patybio

 

 

Régimes amaigrissants : "La grande illusion"

 

 

 

 

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Photo site : http://www.wikilinks.fr/alimentation-equilibree-elena-mora/ 

   

Par La rédaction de : Principe de Santé  

 

 

Bien des gens pensent que le petit régime amaigrissant auquel ils s’astreignent aux beaux jours pour retrouver la ligne ne peut pas faire de mal à la santé. La réalité est pourtant tout autre : improviser un régime est sans doute le meilleur moyen de fragiliser la santé et de mettre le doigt dans un engrenage qui condamne, pour longtemps, à surveiller son poids.
Dossier réalisé avec le concours du Dr Bauplé et de Vittoria Sigel (conseil en médecine nutritionnelle).


Le régime est un phénomène saisonnier. Dès les premiers frissons printaniers, se réveille chez la femme – et de plus en plus souvent chez l’homme – l’envie de correspondre aux canons actuels de la beauté. Des dizaines de régimes existent déjà, mais il s’en crée malgré tout de nouveaux chaque année. Et, parallèlement, le nombre de personnes en surcharge pondérale ne cesse d’augmenter ! Nous sommes nombreux à avoir essayé de faire un régime : en cessant de manger, en suivant le conseil avisé d’un proche, après avoir lu un article dans un journal ou acheté un livre. Combien d’entre nous sont-ils parvenus à maigrir ? Et combien ont stabilisé leur poids ? Une infime minorité parmi tous ceux qui ont essayé peut se targuer d’avoir atteint son but.


                  Pourquoi les régimes, ça ne marche pas ?

 

- Les raisons métaboliques :

Les régimes cherchent en général à créer une balance énergétique négative de manière à ce que les dépenses soient plus importantes que les entrées, comme en période de disette. On traque ainsi par tous les moyens les calories superflues. Mais cette manière d’agir est, par avance, vouée à l’échec.

  • Si le régime n’est pas accompagné d’une pratique sportive de bon niveau, au moins 25 % de la perte de poids correspond à une perte de masse musculaire. Or cette masse disparue consomme chaque jour, pour son simple entretien, une certaine quantité d’énergie qui, n’étant plus nécessaire, est économisée.
  • Du fait de la perte en muscle, le coût énergétique des mouvements coûte également beaucoup moins.
  • La diminution des dépenses nécessaires à la digestion des aliments est plus faible du fait de la restriction imposée.
  • L’organisme s’adapte progressivement à la restriction calorique en utilisant mieux les aliments. Son rendement s’améliore, les déchets diminuent.

Au bout du compte, plus on diminue l’apport calorique, plus les dépenses diminuent et le moment est vite atteint où il n’est plus possible de maigrir sauf en mettant sa santé en danger.

 


Les raisons psychologiques

À la difficulté de perdre du poids (surtout si on a déjà fait plusieurs régimes amaigrissants), de descendre au-dessous de l’inévitable plateau ou/et de s’y maintenir, s’associent nombre de sentiments négatifs comme celui d’être victime d’une profonde injustice (« Pourquoi je ne peux pas manger à ma faim sans prendre un kilo ? ») ou celui d’éprouver de la jalousie envers celles et ceux qui peuvent manger librement. L’abandon des bonnes résolutions est donc inconsciemment programmé, malgré des conséquences désastreuses aujourd’hui bien connues : reprise pondérale au-delà du poids initial, forte dévalorisation de soi, dépression, désintérêt pour la vie et pour soi.

Enfin, manger permet souvent de remplir une sensation de vide, de calmer une angoisse, de prendre de la distance par rapport à un événement douloureux. Mais ici aussi l’échec est programmé car le vrai problème, lui, n’a pas été réglé.

 

- N’est pas mince qui veut


N’est pas mince qui veut, de même que ne prend pas des kilos qui veut. Notre corps est programmé, tout comme notre constitution. Aussi quelqu’un qui est né trapu ne pourra-t-il jamais rivaliser avec un top-modèle.

Par ailleurs, en dehors de toute baisse des fonctions hormonales, la prise de poids se fait insensiblement, et très naturellement, lorsque l’on avance en âge.
Enfin, de nombreux obèses présentent une prédisposition génétique et dans un tel cas, aucun régime n’a donné jusqu’à ce jour de résultats durables dans le temps.


- L’impact du stress

Le stress psychologique, quelle que soit son origine, induit immédiatement la sécrétion d’une substance, le neuropeptide Y, au niveau de l’hypothalamus et du système sympathique. Ce neuropeptide stimule à son tour des récepteurs situés à la surface des cellules du tissu graisseux. Les cellules graisseuses se multiplient alors en même temps que sont créés de nouveau vaisseaux sanguins afin d’assurer les besoins nutritionnels des nouvelles cellules. Certains autres stress comme l’exposition au froid prolongé induisent les mêmes effets.

 

La belle vie après un régime ? Tout le contraire !


Aucun régime ne peut être suivi la vie durant
. De ce fait, son arrêt signe la plupart du temps la reprise pondérale et l’installation de troubles de santé ou de problèmes psychologiques.

 

- Les méfaits physiques

 

  • L’abandon du régime est quasiment toujours suivi par une reprise de poids caractérisée par l’augmentation de la masse grasse qui se répartit préférentiellement au niveau abdominal (ce qui augmente le risque d’accident cardiovasculaire). Cette augmentation entraîne une meilleure isolation thermique responsable de la diminution des dépenses énergétiques nécessaires au maintien de la température centrale à 37 °C. D’où le retour à un poids supérieur au poids initial. Quant à la masse musculaire perdue, elle n’est souvent jamais récupérée ce qui entraîne une fatigabilité accrue et une vie encore plus sédentaire.
  • En même temps que la masse musculaire fond, il se crée une déminéralisation osseuse pouvant aboutir à une ostéoporose vraie.
  • La restriction calorique aggrave les déficits en minéraux et vitamines, dont certains sont reconnus faciliter la prise pondérale : c’est le cas des déficits en fer (responsable d’une baisse du niveau d’activité physique), en magnésium et vitamines du groupe B (qui diminue le transport du glucose, aggrave la résistance à l’insuline, facilite la synthèse de graisse…) et en vitamine C (qui entraîne une élévation du taux de cortisol sanguin avec pour conséquence, l’augmentation de la prise alimentaire quotidienne, l’aggravation de la résistance à l’insuline et la facilitation d’un diabète gras). D’autre part, ces déficits vitaminiques et minéraux participent à l’installation durable de troubles du comportement alimentaire, notamment de l’attirance pour le sucré.
  • La répétition des régimes restrictifs induit ce qu’on appelle le « syndrome du yo-yo » responsable d’une augmentation du risque de décès par affection cardiovasculaire de 50 à 60 %, risque qui s’ajoute au risque propre au surpoids préexistant.

La rapidité de la fonte pondérale entraîne souvent d’importants désagréments inesthétiques tels que le tablier abdominal, la flaccidité mammaire et/ou fessière… Le recours à une chirurgie reconstructrice est alors à envisager, mais seulement après stabilisation durable du poids. Ce qui est rare. Le glissement vers la dépression devient alors inévitable

Les méfaits psychologiques


Scinder le monde de l’alimentation selon des critères manichéens
(bon/mauvais) déclenche insensiblement une série de processus psychologiques délétères :

  • Pour tout être normalement relié à ses émotions, l’utilisation du terme « mauvais » dans le domaine de l’alimentation ravive une peur archétypale, probablement enregistrée depuis des millénaires au cœur même de nos codes génétiques, celle que nos ancêtres lointains devaient affronter en périodes de disette intense en prenant le risque de consommer des aliments inconnus donc potentiellement mortels.
  • La négation des préférences et des habitudes alimentaires ébranle un équilibre déjà fragile, élève le niveau d’anxiété, précipite vers l’angoisse et la dépression.
  • Manger différemment expose à la marginalisation.
  • La contingence de l’individu n’étant pas prise en compte, les mesures proposées sont le plus souvent irréalisables. Nombre de personnes ont des horaires difficiles, des trajets longs et fatigants. Elles ne sont pas prêtes à sacrifier une partie du peu de leur temps de loisirs et de repos à rechercher de nouvelles aires d’achats ou/et à confectionner des plats nouveaux.
  • La pensée est obnubilée par la relation conditionnelle à l’aliment. Par exemple : « Je ne mange ceci qu’à condition que cela ne me fasse pas grossir ! »
  • La pensée est tendue vers un but inaccessible : « Je rêve d’un corps qui me permettrait de… » Corps de rêve, corps de souffrance.
  • La pensée est prisonnière du système de perfection : « Il faut que je tienne, que je ne craque pas ce soir chez nos amis chez qui on est invité, elle qui fait toujours des choses excellentes… », « Je dois absolument rentrer dans mon maillot de bain pour aller sur la plage sur été ! » Cet idéal inaccessible conduit à l’échec, à l’auto-accusation, à la culpabilité et à la dévalorisation.
  • Sous l’effet du stress, nous avons souvent tendance à chercher dans la nourriture un réconfort. Malheureusement, chez la personne contrainte à un régime, le réconfort n’arrive pas, aussi son stress augmente-t-il et de ce fait, continue-t-elle de manger jusqu’à l’écœurement, au vomissement, à la honte et à la culpabilité…

                   

 

                              La recette miracle n’existe pas

 

 

La prise pondérale s’est, dans la grande majorité des cas, installée de façon lente, insidieuse, sur des années. Sa régression ne peut être que lente pour être durable et bien supportée. De plus, seul l’apprentissage de nouvelles habitudes de vie peut garantir la stabilisation durable du poids à un niveau satisfaisant tant au point de vue médical qu’individuel.

L’acquisition de nouvelles habitudes alimentaires

L’adoption d’un régime qui fait la part belle aux aliments à index glycémique bas ou/et riches en acides gras oméga 3, est certainement la meilleure recommandation nutritionnelle qu’on puisse faire aujourd’hui (cf. méthode Montignac actualisée, régime IG Minceur).

 

 

En pratique, cela revient à :

  • Consommer peu de céréales raffinées, de féculents sous forme de tubercules (pommes de terre, patates douces), de jus et de nectars de fruits du commerce.
  • Privilégier les légumes verts, les légumes secs, les fruits frais, les noix et autres oléagineux secs.
  • Et préférer à la viande les produits marins riches en oméga 3.

L’apport d’aliments à IG bas met à l’abri de la sécrétion d’insuline inadaptée en fin de repas (responsable du grignotage le repas à peine terminé). L’apport d’aliments riches en oméga 3 garantit une utilisation immédiate des graisses (et non leur stockage) tout en satisfaisant la régulation des phénomènes des réactions inflammatoires et allergiques.

 

Les petits gestes qui sauvent

Plutôt que de céder à la pulsion, il est possible d’adopter un comportement différent afin de distraire le mental et de « laisser passer l’orage » intérieur : pratiquer de profondes inspirations suivies de longues expirations, boire un grand verre d’eau, chanter une chanson aimée, téléphoner à un(e) ami(e)…


                    

 

                        La reconquête du plaisir

Retrouver le plaisir de manger nécessite d’être accompagné. Tant que n’est pas identifié ce qui se passe quand nous sommes subitement pris par l’envie de manger pour combler un manque, nous ne pouvons pas savoir quel véritable besoin nous ignorons et qu’il nous faudrait justement satisfaire.

Céder à la pulsion alimentaire, c’est comme si, lorsqu’un voyant rouge s’allume au tableau de bord de notre voiture, nous ouvrions le capot et mettions de l’huile sans avoir pris la précaution d’identifier le manque réel (eau, liquide de frein…). Nous n’aurions pas l’idée d’opérer ainsi avec notre auto, mais c’est pourtant ainsi que nous agissons avec notre propre corps.
Nous avons besoin d’« apprendre d’où vient la panne » ! Nous apprendrons ainsi à satisfaire nos véritables besoins tant au niveau des relations interpersonnelles (besoin d’être respecté, reconnu…) que des aspirations de réalisation personnelle (faire enfin ce que nous avons toujours rêvé de faire).

Des psychothérapies sont adaptées à ce type de travail sur soi : gestalt-thérapie, thérapies cognitives et comportementales, EMDR (pour les adresses, consultez le numéro spécial de Pratiques de Santé consacré à la dépression).

    

Retrouver une qualité et un temps de sommeil suffisant


Des troubles chroniques du sommeil pourraient être à l’origine de certains surpoids
. Ainsi, chez les personnes dormant régulièrement un maximum de 5 heures par nuit, le taux plasmatique de ghréline est élevé d’environ 15 % et celui de leptine abaissé dans la même proportion par rapport à la population dormant plus que cela. La première hormone favorise l’appétit, la seconde le freine. Comme leur rapport était significativement perturbé dans cette cohorte, la prise pondérale apparaît alors comme une suite logique.

 

Les fleurs de Bach,une aide précieuse pour infléchir nos comportements

Comme face à de nombreuses situations, presque tous les remèdes floraux peuvent trouver une indication. Reconnaître lesquels sont efficaces chez soi exige d’observer nos comportements et leurs motivations. Trois exemples :

  • Chicory est souvent indiqué au cours de la dépendance au sucré.
  • Aspen est en relation avec la peur du manque.
  • Agrimony chez le joyeux luron qui remet toujours le régime au lendemain.

 

Quelques compléments alimentaires bien utiles

La quasi-totalité des compléments alimentaires destinés à la perte de poids (d’origine naturelle ou pas) sont formulés selon la même recette : il s’agit le plus souvent d’un mélange de draineurs, de stimulants digestifs, de coupe-faim et d’excitants. Aucune de ces formules ne peut être sérieusement recommandée.
En revanche, trois compléments peuvent grandement faciliter la perte de poids.

  • Griffonia simplicifolia : sa forte teneur en 5-HTP permet à notre cerveau de retrouver des taux satisfaisants en sérotonine et de prendre les épreuves de la vie de façon plus zen (6 gélules par jour). La prise alimentaire s’en trouve significativement diminuée.
  • Gymnema sylvestris : garder en bouche pendant une minute le contenu d’une gélule permet de gérer les pulsions pour le sucré.
  • DetoxNut : pour se défaire des toxines emmagasinées et éviter les phénomènes de surcharge hépatique lors des périodes d’amaigrissement.
  • D-Stress ou StressNut (3 par jour) pour gérer le stress quotidien.
  • Calmium : le 5-MOP issu de la bergamote permet une restauration du cycle de sommeil (4 gélules le soir).

 

 

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J 'espère que ces quelques petits conseils vous seront salutaires en cette période ou l 'objectif " Maigrir " reste à la UNE !

Soyez régulier et adopter une hygiène de vie adéquate car nous sommes tous différents et c 'est  dans cette différence qu 'il est important de se reconnaître, de s 'accepter pour  se construire un équilibre  tout au long de notre vie. Paty

 

 

 

L 'essentiel étant de rester en forme et de conserver cette devise de Juvénal : "Un esprit sain dans un corps sain"

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Tempérer son appétit !

12 Mai 2014, 14:38pm

Publié par patybio

 

 

Tempérer son appétit !

Formules aux huiles essentielles par "Aude Maillard "

 

Un sujet fort intéressant dont je partagerai de nouveau des articles

Bon début de semaine à tous Paty

 

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 Pantagruel de François Rabelais (1532 )

 

 

 

  Le comportement alimentaire est en relation étroite avec notre système digestif, hormonal, métabolique, psychique, mais aussi notre éducation. Ainsi l’appétit s’emballe parfois ou, au contraire, disparaît. Les composants volatiles des huiles essentielles peuvent nous aider à reprendre la maîtrise.

 

 

 

Réguler les excès

Calmante, anxiolytique, antidépressive, tonique digestive, substitut olfactif au plaisir gustatif, apporte courage et volonté.

  • HECT de marjolaine des jardins (Origanum majorant) : 10 gouttes
  • HECT de kunzea (Kunzea ambigus) : 10 gouttes
  • Essence de pamplemousse (Citrus paradisii (zeste)): 60 gouttes
  • Essence de citron (Citrus limon (zeste)) : 20 gouttes
  • HECT de patchouli (Pogostemon carlin) : 40 gouttes
  • Huile végétale de noisette : QSP 30 ml

HECT : huile essentielle chémotypée. 
HV : huile végétale.

 

 

Préparation

  • Dans un flacon en verre teinté de 30 ml muni d’un compte-gouttes, verser les huiles essentielles selon les quantités indiquées et compléter le flacon avec l’huile végétale. Refermer à l’aide du bouchon compte-gouttes et agiter.

Voie olfactive

  • 1 à 2 gouttes à l’intérieur des poignets, à respirer profondément. À chaque pulsion alimentaire.

 

Voie sublinguale

  • 2 à 4 gouttes sous la langue, trois fois par jour, au moment d’une compulsion alimentaire en complément de la voie olfactive.

 

Indications

  • Comportement compulsif, stress, découragement, dépendance alimentaire, perte de poids, déprime.

 

Contre-indications

  • Femmes enceintes et allaitantes, antécédents de cancers hormono-dépendants.

 

 

Respirez la marjolaine des jardins

 

L’huile essentielle de marjolaine des jardins est à la fois une puissante hypotensive, sédative, mais aussi une grande tonifiante et revitalisante de l’organisme par son côté chaud et profond. Elle appartient à la famille des origans. La respirer permet de calmer la bouffée de stress qui accompagne bien souvent la compulsion alimentaire.

 

Retrouver l’appétit, et le goût… de la vie

Amaigrissement, dénutrition, carences en vitamines résonnent comme perte d’énergie, de force et de vie. Redonner de l’appétit n’est pas chose facile quand on en a perdu le plaisir. Pour le retrouver, il faut utiliser des moyens à la fois physiologique, métabolique, digestif et, bien sûr, neurologique et psychique. C’est l’angélique (Angelica archangelica), l’ange des archanges, qui nous tombe du ciel pour redonner l’appétit et le goût à la vie. Cette huile essentielle, offerte par la racine de la plante, nous connecte à la respiration de la terre, cette matrice qui nourrit l’être humain.

Physiquement, elle possède des propriétés stimulantes digestives en cas de ballonnements, de lourdeurs. Elle est aussi très calmante. Le simple fait de la respirer met l’eau à la bouche, active les enzymes digestives et amène l’information « envie de manger » au cerveau. Au niveau subtil, son esprit bienfaisant permet un centrage sur soi, sur sa propre histoire et sa lignée, une bouffée de vérité qui connecte à la vie et à l’envie.

                 

    • À FAIRE : Pour retrouver l’appétit, l’HE d’angélique s’utilise diluée à 20 % dans une huile de colza, 1 ou 2 gouttes sous la langue entre les repas. Pour favoriser la digestion, 1 ou 2 gouttes après le repas.
    (Formule par :"Aude Maillard aromathérapeute " )

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    Premières cerises ...

    9 Mai 2014, 13:28pm

    Publié par patybio

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    Mes premières cerises mûrissant à point ...Signe d 'un printemps avancé !

    Bonne journée Paty :)

     

     

     

    J'avais besoin d'un poumon, m'a dit l'arbre: alors ma sève est devenue feuille, afin d'y pouvoir respirer. Puis quand j'eus respiré, ma feuille est tombée, et je n'en suis pas mort. Mon fruit contient toute ma pensée sur la vie.

    André Gide

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    Les fruits et légumes les plus traités en 2014

    8 Mai 2014, 17:34pm

    Publié par patybio

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    Les fruits et légumes les plus traités en 2014

     

    Le groupe de recherche américain sur l'environnement EWG publie chaque année son classement des fruits et légumes contenant le plus de résidus de pesticides. Découvrez le palmarès 2014 des aliments les plus contaminés.

    Comme chaque année, le groupe de recherche sur l’environnement Environmental Working Group a publié son classement des fruits et légumes issus de l’agriculture conventionnelle les plus et les moins contaminés par les pesticides. Une liste qui met en lumière la présence de certains résidus chimiques dangereux toujours présents dans de nombreux produits. Un bon moyen pour le consommateur de connaître les aliments qui l’exposent le plus aux produits phytosanitaires. Si la réglementation européenne est généralement plus stricte que celle en vigueur aux États-Unis, le classement de l’EWG permet de prendre connaissance des cultures alimentaires qui demandent le plus d’intrants.

    Parmi les fruits et légumes les plus contaminés, figurant sur la liste “Dirty Dozen”, à comprendre la “douzaine sale”, les pommes, les poivrons, le raisin, le céleri ou les fraises. Avec jusqu’à 15 résidus de pesticides différents dans un échantillon de raisin, contre 13 pour les pommes. Au contraire, les “Clean fifteen”, soit les “quinze propres” sont les produits contenant des doses de pesticides moindres. L’avocat, l’ananas, les patates douces ou l’oignon étant en tête de liste. Selon l’EWG, la plupart de ces végétaux ne présentaient pas de traces de pesticides, ou peu.

    Les fruits et légumes présentant le plus de traces de pesticides

    Pommes - Fraises - Raisin - Céleri - Pèches - Épinards - Poivrons - Nectarines - Concombres - Tomates cerises - Petits pois - Pommes de terre - Piments - Myrtilles - Laitue

    Les fruits et légumes présentant le moins de traces de pesticides

    Avocat - Maïs doux - Ananas - Chou - Oignons - Asperges - Mangue -  Papaye - Kiwi - Aubergines - Pamplemousse - Melon - Chou-fleur - Patates douces - Champignons

     

    Il ne faut cependant pas confondre le nombre de résidus de pesticides et la concentration de ceux-ci dans les fruits et légumes. La meilleure solution étant encore de consommer des fruits et légumes bio non traités.

    Rédaction : Manon Laplace

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    Apprivoiser son enfant intérieur

    8 Mai 2014, 14:04pm

    Publié par patybio

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    Apprivoiser son enfant intérieur


    Merci à : "Marie-Andrée Delhamende" pour ce bel article !

    Adulte, nous avons pourtant un enfant qui vit en nous dans le présent. C’est la partie sensible, créative, et régénératrice de notre intériorité.
    Mais c’est aussi une partie blessée. Cet enfant qui continue à vivre en nous, quel que soit notre âge, est désigné, par le terme d’«enfant intérieur».
    Elle fait de plus en plus partie de notre culture psychologique contemporaine. Mais en quoi donc cette notion d’«enfant intérieur» est-elle si parlante ?…

     

     

     


    C ’est le psychologue Carl Gustav Jung qui remit au grand jour la notion du « puer aeternus », le nom latin donné à l’archétype de l’enfant intérieur. On retrouve des figures archétypales d’enfant à travers les grands mythes de l’humanité. Ainsi, l’enfant divin peut-il prendre les traits du Divin Enfant dans la crèche de Bethléem, mais tout aussi bien celui d’un enfant joueur, comme Krishna jouant de la flûte. Ou encore il peut s’exprimer dans des figures de héros littéraires promus au rang de mythes comme le malicieux Thyl Uylenspiegel de la culture flamande. Quoiqu’il en soit, selon Jung, l’énergie archétypale de l’enfant intérieur est présente en chacun de nous, l’archétype étant un héritage psychique transmis par l’inconscient collectif.

    Pour Jung, l’énergie archétypale de l’enfant intérieur génère une démarche où la personne tend à être de plus en plus en accord avec elle-même. Ceci implique une intégration des différents éléments qui composent l’ensemble de sa propre personnalité. L’archétype de l’enfant unifie les éléments conscients et inconscients de la personne.

    Se prendre en charge soi-même

    Bien que l’on doive à Jung la notion d’enfant intérieur, c’est à partir des années 60 dans les écrits de psychothérapeutes fameux comme Winnicott, Alice Miller, Charles Whitfield, qu’elle fait fortune. Ce qui est à noter, c’est que la notion d’enfant intérieur est utilisée dans de nombreux ouvrages psychologiques destinés à un large public comme les ouvrages de John Bradshaw, Hal et Sidra Stone, Eric Berne avec l’analyse transactionnelle, comme ceux faisant référence à la PNL, ou à l’hypnose, et plus généralement dans tous les groupes de self-help.

    Ces ouvrages se vendent très bien. Et pour cause. Se relier à son enfant intérieur est une façon de se guérir soi-même en devenant son propre psychothérapeute. Or, dans la culture contemporaine, se prendre en charge soi-même est une valeur forte. De plus, et c’est peut-être cela qui est le plus important, il semble que la grosse majorité des adultes soit concerné.

    L’enfant blessé

    En effet, qui n’a jamais réagi de façon démesurée à l’un ou l’autre petit évènement ? Qui n’a jamais réagi de façon disproportionnée à l’une ou l’autre parole? Ce sont parfois des pleurs, parfois des rages, parfois des cris. Et ces pleurs, ces rages, ces cris, sont le fait non d’un adulte équilibré et fort qui, par ailleurs, peut mener une vie active et responsable, mais de l’enfant blessé qui continue à vivre intérieurement en lui. Cet enfant blessé n’a pas eu l’attention dont il avait besoin et devenu adulte, il continue à réclamer cette attention. Le problème est que ses demandes sont impérieuses et demandent satisfaction immédiate. D’où cris et grincements de dents. Sanglots et pleurs. Ou alors abattement, retrait, coupure avec autrui. Tous les cas de figures sont possibles.

    Notre personnalité est composée de multiples facettes. Il se peut même que nous ressentions la présence en nous de plusieurs personnages et point de vue. D’un instant à l’autre, les points de vues peuvent changer, ou pire, s’exprimer simultanément. On est tiraillé entre plusieurs voix. La voix de la raison, la voix du coeur, la voix de l’intuition, celle du devoir. Et ainsi de suite. D’où l’utilité de se référer à la notion d’enfant intérieur. En effet, lorsque la rage, la honte, la culpabilité et autres émotions du même acabit prennent la direction de la situation, la personne peut identifier que c’est l’enfant blessé et vulnérable qui est en train de pleurer, de crier, de tempêter. Il importe alors, l’ayant identifié, de s’en occuper. S’en occuper, c’est d’abord renouer avec lui. Un autre concept intéressant entre alors en ligne de compte, c’est la notion d’adulte intérieur.

    S’il y a un enfant blessé en chacun de nous, il ya aussi un adulte qui, tout au long de la vie, tire des leçons de l’expérience qu’il fait, réussit à accomplir certaines choses avec succès, trouve les ressources pour faire face aux situations qui le mettent en péril. Bref, il y a un adulte intérieur qui est doté d’une force que l’enfant blessé n’a pas. Et cette force est une ressource… à partir du moment où c’est une force aimante. Autrement dit, il est possible de confier son enfant intérieur à l’adulte intérieur, pourvu que celui-ci le protège, l’aime et lui donne la permission de vivre tel qu’il est. Prendre soin de son enfant intérieur, c’est tout simplement l’aimer. Bref, nous devenons ainsi notre propre parent intérieur.

    L’enfant intérieur, un élan vital

    Ceci dit, le concept d’enfant intérieur doit vraiment être bien intégré avant d’y avoir recours méthodologiquement. L’enfant intérieur, ce n’est évidemment pas que la partie blessée en nous. Il y a aussi un élan créatif et joyeux vers la vie en chacun de nous. L’enfant intérieur, il s’émerveille, il éprouve la faculté de s’étonner, de jouer dans l’instant présent, de se faire plaisir, de ressentir toutes les émotions. Et il est habité par un élan vital. Cet élan vital, c’est le besoin de se développer, de croître, de s’exprimer. Chacun a un élan vital, mais il s’exprime chaque fois à travers un corps et une nature singulière. Les forces ne sont pas distribuées de la même façon en chacun de nous. Une personne ayant une résistance à la fatigue relativement limitée est bâtie tout autrement qu’une personne ayant une grande résistance à la fatigue. L’élan qui poussera chacune d’elles à se développer et à croître est une manifestation de l’enfant intérieur… mais celuici s’exprimera dans leur vie avec des qualités et une puissance différentes.



    Le Farceur

     

    Autre figure de l’enfant intérieur : le «farceur», que l’on traduit par «trickster », notion mise en évidence par l’anthropologue Paul Radin, dans son travail avec Jung. Le farceur, c’est l’enfant dionysiaque, qui remet en cause les structures anciennes et s’en moque, qui les détruit et les renouvelle, dans une dérision et une autodérision relativement déstabilisante. Ce mythe du Farceur divin se retrouve évidemment dans toutes les cultures. Il s’agit d’un enfant intérieur indiscipliné, frondeur et moqueur, doué d’une énergie débordante.

    Un mélange

    Lorsque l’enfant intérieur s’exprime en nous et dans nos vies, il se peut que les différentes facettes de l’enfant blessé, l’enfant créatif et le farceur dionysiaque se mélangent de façon inégales, selon qui l’on est, ce que l’on a vécu et ce que l’on vit. Par ailleurs, qui dit croissance ne dit pas perfection. Certaines personnes pensent qu’en contactant leur enfant intérieur, et en le laissant s’exprimer, elles vont devenir peu à peu fluides et créatives, ceci sans ombre. Elles aspirent à un enfant intérieur idéalisé… un enfant intérieur lumineux. Elles aspirent à une lumière sans ombre. Mais voilà, dans la réalité terrestre, il n’existe pas de lumière sans ombre. Même Jésus, même Bouddha, même Lao Tseu n’éliminent pas l’ombre. Ils l’intègrent, ce qui est bien différent. Il n’y a donc pas d’enfant intérieur «parfait» ayant des qualités de fluidité, de créativité, auxquelles ces personnes pourraient avoir recours de façon omniprésente et omnipuissante, ceci, pensent-elles, après avoir guéri l’enfant blessé. La perfection n’est pas la plénitude. Et peut-être est-il bon de prendre conscience qu’un processus de développement est loin d’être linéaire. Tout ne va pas se dérouler sagement, étape après étape, tel qu’on le souhaiterait. Non, tout est bien plus mélangé que cela, même s’il arrive que certains caps soient franchis et que la route apparaisse limpide pour quelques temps.

    Une explosion de créativité personnelle

    Des artistes comme Victor Hugo, Franz Kafka, Proust, Beethoven, Mozart, ou plus près de nous Pablo Picasso, Henri Michaux, Marguerite Duras, Stanley Kubrick, et bien d’autres artistes anonymes, sont des personnes complexes, paradoxales et bien souvent tourmentées. Et pourtant, tout leur art manifeste une connexion puissante avec l’enfant intérieur. Car l’enfant intérieur nous fait essentiellement ressentir le désir puissant de nous réaliser nous-mêmes, en dépit des blessures. Ou peut-être même grâce aux blessures, celles- ci étant tellement profondes qu’il semble alors que la vie ne puisse se manifester que dans une explosion de créativité personnelle.

    Un artiste, qu’il soit reconnu ou non, a besoin de créer, étant ouvert à l’énergie vitale de l’enfant intérieur. Les blessures de l’enfance peuvent même devenir inspirantes. La différence avec les personnes ordinaires, c’est qu’un artiste ne s’arrête pas à la dimension historique de sa souffrance d’enfant. Il ne reste pas rivé en elle. Il va au-delà, ce qui, notons-le, ne signifie pas qu’il ne la ressent pas. Il alchimise sa souffrance d’enfant par l’art.



    Accepter sa présence

    Les souffrances intérieures graves et les traumas ont toujours une double potentialité. Soit, elles nous donnent accès à une renaissance de façon périodique, et à un surcroît important de vie et d’énergie. Soit, elles nous figent et nous font mourir à petit feu. Il arrive même que certaines personnes soient totalement brisées. Dans des peaux d’adultes parfois très vieux, un bébé hurle encore. A peu près tous, nous sommes plus ou moins habités par des souffrances d’enfant blessé. En cela, nous ne sommes pas seuls. Notre conjoint, notre ami, notre voisin, lui aussi, doit faire avec la partie blessée en lui.

    Mais il cependant possible d’écouter cet enfant intérieur qui souffre de n’avoir pas existé aux yeux de ses parents. Pour la plupart des personnes ordinaires que nous sommes, la première étape est sans conteste d’accepter le concept même d’enfant blessé. Pour prendre soin de lui, il faut tout simplement l’accepter. Accepter la présence de cette partie fragile et réactive qui est en soi, c’est accepter l’enfant blessé. A cet égard, Margaret Paul, psychothérapeute témoigne de l’expérience de Laure.



    «Si tu es là, réponds, parle-moi»

    Laure, femme hyperactive avait toujours beaucoup investi son travail qui était très important pour elle. Elle était en psychothérapie, et traversait une période de stress professionnel intense et de troubles affectifs. Elle résistait beaucoup à la notion même d’enfant intérieur. Mais son anxiété et son stress firent qu’elle devint de plus en plus inefficace dans ses activités. C’est dans ces conditions qu’elle rencontra son enfant intérieur. Voici ce qu’elle en dit : «J’étais toute seule dans ma voiture et j’ai pensé que s’il y avait du vrai dans cette histoire d’Enfant Intérieur, je n’avais qu’à, au moins, essayer. Alors, je me suis dit en moi-même : «Si tu es là et que tu m’entends, dis quelque chose». Et j’ai été suffoquée d’entendre une petite voix crier : «Au secours !». (1)
    Bouleversant témoignage que celui-là. Il illustre que nous pouvons, si nous l’acceptons, nous ouvrir à une dimension intérieure blessée. Qu’a fait Laure ? Elle s’est intérieurement adressé e à son enfant intérieur en disant : «Si tu es là, réponds, parle-moi» !

    Comme si c’était un enfant réel

    Il est donc possible de s’adresser à cette partie blessée en nous… et d’avoir une réponse. Il est possible d’en prendre soin. On peut prendre soin de son enfant intérieur, comme si l’on prenait soin d’un enfant réel. Si vous rencontrez un petit enfant en sanglots et perdu dans un grand magasin, vous allez le rassurer, le consoler, le prendre par la main pour l’accompagner à la caisse, et attendre avec lui le retour de sa maman afin qu’il ne se sente pas seul et abandonné. Il en est de même pour l’enfant blessé en nous.

    La partie mûre et adulte en nous, qui s’est fortifiée au cours des années, peut protéger la partie enfantine blessée et fragile en nous. Cette dernière reste figée dans une souffrance sans cesse réactivée par des évènements présents qui font écho au passé. C’est un véritable dialogue intérieur de reparentage bienveillant que nous pouvons effectuer alors. Un exemple de dialogue. Supposons que vous vous sentez nul et perdu face à quelque chose à effecteur, par exemple un clou à enfoncer dans un mur pour accrocher un tableau :
    Adulte intérieur :
    Qu’est-ce qui ne va pas ?
    Enfant intérieur :
    Je me sens nul
    Adulte intérieur :
    Tu n’es pas nul. Tu ne dois pas réussir à planter ce clou pour que je t’aime et que je reste avec toi. Tu ne dois rien réussir pour que je t’aime. Je t’aime.


    Le dialogue intérieur

    Le dialogue entre l’adulte et l’enfant intérieur est une méthode très bien décrite par John Bradshaw dans son livre «Retrouver l’enfant en soi». Il explique qu’il consacre tous les jours un moment à son enfant intérieur. Ainsi, durant la rédaction de son livre, il n’arrivait pas à se concentrer très longtemps. Voilà ce que cela donne(2) :
    - Le grand John : Salut, Petit John. Quel âge as-tu en ce moment ?
    - Le petit John : J’ai six ans.
    - Le grand J. : Petit John, comment ça va ?
    - Le petit J. : Je suis fatigué d’écrire. Je veux jouer et j’ai l’épaule en compote.
    - Le Grand J. : Je suis désolé. Je ne me rendais pas compte que j’étais si dur avec toi. Qu’estce que tu aimerais faire maintenant ?


    Inexistence et suradaptation

    L’exemple ci-dessus est donné à titre indicatif. Si on veut aller plus avant, il convient d’approfondir les techniques d’accès à l’enfant blessé [le dialogue, poser des questions, écrire des lettres, écrire des contes, l’hypnose, le rêve éveillé, etc...]. Le but de ces différentes techniques est de relier l’enfant intérieur à l’adulte intérieur-parent. Après avoir identifié la voix de l’enfant blessé en nous, il reste encore à arriver à exprimer les émotions refoulées de l’enfant blessé. Blessé, il l’est parce que ses besoins premiers d’amour, de reconnaissance, de valorisation n’ont pas été rencontrés. Les blessures profondes sont celles qui touchent à la racine même du sentiment d’existence. La personne en grande souffrance n’a tout simplement pas la sensation du «je suis» parce qu’on ne lui a pas donné la possibilité de ressentir que son existence était désirable. C’est là un drame fondamental : se sentir inexistant.



    Un entrelacement de rôles…

    Se retrouver exilé de sa propre existence, peut venir d’une suradaptation. L’enfant est coupé de lui-même, noyé dans une famille souffrante. Une famille où le silence prédomine, par exemple. Il est interdit d’y vivre émotions et désirs non conformes. Ou alors une famille où il y a entrelacement de rôles et où personne n’a accès à un moi distinct des autres. Ainsi, si la mère est souffrante, tout le monde va souffrir. Si la soeur est dépressive, ou le frère colérique, l’ensemble s’en ressent. Chacun ressent et vit ce que les autres ressentent et vivent. Difficile alors de se construire soi-même et d’avoir une identité. C’est particulièrement à la période de l’adolescence, où la quête d’identité est intense, que des rôles peuvent se rigidifier. L’infernale roue de la répétition se met en marche : si on a été sauveur, on va adopter vraisemblablement une attitude de sauveur dans ses relations ultérieures. «La logique de l’absurdité» comme la nomme Alice Miller est à l’oeuvre.
    Exprimer les émotions refoulées de l’enfant blessé aide la personne à prendre conscience de la mise en place de son propre fonctionnement relationnel. Etre un bon parent pour soi-même Après que les émotions refoulées de l’enfant blessé en nous aient été mises à jour, exprimées et reçues par l’adulte intérieur, la deuxième étape consiste à se réapproprier sa propre croissance. Pour être de moins en moins la proie du scénario familial douloureux, il importe que l’enfant intérieur puisse désobéir. Désobéir à toutes les lois parentales qui l’ont coupé de lui-même. C’est paniquant de désobéir à ce qui donne depuis si longtemps une identité, fût-elle construite sur des bases étrangères à soi et donc finalement peu solides. Aussi, pour que ce soit possible, notre enfant intérieur doitil pouvoir s’appuyer sur un parent-adulte intérieur en qui il a confiance. Un adulte intérieur qui, somme toute, arrive à être un bon parent. Car lorsque les parents réels n’ont pas pu permettre à l’enfant d’être lui-même, il importe de devenir le bon parent de soi-même.

    Devenir le bon parent de soi-même n’est certes pas facile lorsqu’on n’a pas de modèle. Mais personne ne peut faire ce chemin à notre place : «Vous devez faire votre deuil de votre enfance réelle et de vos parents. Votre enfant doit intérieur doit savoir que c’est vous, en tant qu’adulte, qui assumerez le rôle nécessaire de parent.» [Bradshaw].

    Qui embrasse qui ?

    Personne ne peut aimer l’enfant blessé qui est en nous mieux que nous-mêmes. Bien sûr, cela demande des efforts, une démarche, et une motivation forte. Ce n’est pas donné. Donc, il est tentant de donner à l’autre, l’amie, l’amante, l’époux, ou toute autre personne ayant un lien affectif proche et fort, la tâche de s’occuper de l’enfant blessé qui est en nous. Tâche évidemment impossible à assumer. Dans un texte hilarant et grave, l’écrivain Milan Kundera décrit les relations du personnage avec sa compagne et montre que ni lui, ni elle ne s’étreignent, mais que ce sont leurs deux mères qui s’embrassent à travers eux. On aurait pu tout aussi bien dire qu’il s’agit de l’étreinte de deux enfants blessés, vu que l’enfant blessé est sous l’emprise intérieure de la mère, du père, des parents.



    Un enjeu narcissique

    Pour la plupart d’entre nous, nos enfants blessés s’interposent donc dans nos relations affectives. Les problèmes viennent très souvent de l’enjeu personnel qui se trouve en dessous de la relation affective. Cet enjeu est de combler les carences de l’enfance, qui sont essentiellement des carences narcissiques. Ce sont alors un cortège de demandes impossibles à satisfaire… et cependant ces demandes sont faites. Ceci inconsciemment, bien entendu. Dès qu’on entre en relation de proximité, l’enfant blessé s’exprime. Et c’est seulement soi-même qui puisse réellement faire face à ces demandes. Ceci dit, que font les millions de couples occidentaux, sinon faire avec cette donnée là ? Donnée mise à jour, travaillée parfois. Et parfois pas. Donnée acceptée ou refusée. Chacun fait avec, comme il peut, selon là où il en est.

    Et mes parents réels ?

    Autre question : dans ce travail de relation avec l’enfant intérieur, que faire avec ses parents réels? Pas de réponse toute faite, bien entendu. Cela dépendra et des parents et de la relation que la personne a avec eux. Et de la décision prise par la personne. Bradshaw dit ceci : «Chacun de vous doit laisser son adulte intérieur établir des frontières avec ses vrais parents. Souvenez-vous : votre enfant intérieur s’en remet à vous maintenant : il s’attend à ce que vous le protégiez». Et cette protection que nous nous devons à nous-mêmes passe parfois par un retrait.
    La meilleure des options, celle qui est la plus gratifiante, est la voie du pardon. Le pardon est une façon de ne pas rester attaché maladivement à des parents dysfonctionnels. Le pardon permet de les quitter. Mais il advient après un long travail où la souffrance refoulée a été exprimée et reçue, où un reparentage positif est constamment effectué et intégré, où l’enfant créateur trouve à s’exprimer, et où la grâce a lieu...

    On ne peut ignorer l’enfant blessé. Il se rappelle toujours à nous. Et en ce sens, il est un aiguillon sur le chemin de la découverte de qui l’on est réellement.
    Qui l’on est réellement. C’est véritablement une très grande question. La question de tous les philosophes. La question des sages. La question des thérapeutes. Notre question à tous. Devenir qui l’on est, c’est un chemin. Celui de toute la vie sans doute. Arrivé dans la seconde partie de la vie, la question de l’individuation devient plus pressante. C’est là que le travail avec les différentes parties de soi que recouvre le concept d’enfant intérieur prend peut-être toute son ampleur. Car devenir qui l’on est, c’est découvrir sa voix, à soi. Peu importent les images d’Epinal. Même si elle est éraillée, ou rauque, cette voix –la sienne- est valide, unique, nécessaire.

    Marie-Andrée Delhamende site Agenda



    (1) in M. Paul, cfr livre ci-dessous.
    (2) in Bradshaw, cfr livre, p. 270.

    LIVRE

    - Carl Gustav Jung, C. Kerenyi, P.Radin, «Le Fripon divin», Editions Georg.
    - M. Paul, «Renouez avec votre enfant intérieur», Editions Le Souffle d’Or.
    - J. Bradshaw, «Retrouver l’enfant en soi», Le Jour éditeur.

     



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    Griffonia simplicifolia une plante régulatrice pour retrouver le bonheur en cas de stress !

    3 Mai 2014, 13:04pm

    Publié par patybio

     

     

     

     

    Griffonia simplicifolia une plante régulatrice pour retrouver le bonheur  en cas de stress

     

     

    Le Griffonia simplicifolia est une plante grimpante native de l’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale. Ses fleurs vertes qui produisent des cosses noires contiennent du 5HTP, un acide aminé se transformant dans l’organisme en sérotonine, l’hormone du bonheur

    Griffonia simplicifolia, la plante du bonheur ?

    Toutefois, si le Griffonia simplicifolia est naturel, sa consommation n’est tout de même pas sans risque. (voir les contres- indications au bas de cet l'article et toujours demander l'avis à un professionnel de santé avant de commencer une cure "Paty" )

     

    Le Griffonia simplicifolia est une plante grimpante native de l’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale. Ses fleurs vertes qui produisent des cosses noires contiennent du 5HTP, un acide aminé se transformant dans l’organisme en sérotonine, l’hormone du bonheur

    Traiter insomnies et dépression avec le 5HTP ?

    Griffonia SimplicifoliaLes graines de Griffonia simplicifolia contiennent de 3 à 7% de 5-Hydroxytryptophane ou 5HTP. C’est ce composé chimique qui produit directement la sérotonine, la fameuse hormone du bonheur.

    Le 5-HTP est un acide aminé que notre organisme produit à partir d’un autre acide aminé, le tryptophane, présent dans les protéines. On trouve donc le tryptophane dans des aliments comme la viande, le poisson, les légumineuses, les noix et les produits laitiers. Une fois absorbé, le 5-HTP franchit la barrière hémato-encéphalique et se transforme dans le cerveau en sérotonine, un neurotransmetteur qui joue un rôle essentiel dans la régulation de l’humeur, de l’anxiété, de l’appétit et du sommeil.

    Griffonia simplicifolia - photo : mr ginseng

    Griffonia simplicifolia – photo : mr ginseng

    petite-fleche-consommation-durableC’est donc parce qu’il augmente la production de sérotonine dans le cerveau que le 5-HTP est intéressant dans de nombreux cas :
    • Dépression, stress, humeur inégale ; aux Etats-Unis, une trentaine d’études ont été réalisées pour mesurer l’efficacité du 5HTP pour traiter le dépression dans les années 1980. Elles concluent à une certaine efficacité, mais a priori moindre par rapport aux antidépresseurs chimiques les plus prescrits.
    • Insomnie et anxiété : une étude clinique a démontré que l’administration de 5HTP permettait de diminuer modérément les troubles anxieux. En outre, le 5HTP atténue les terreurs nocturnes chez les enfants.
    • Maintien du système cardio-vasculaire
    • Problèmes de poids : des essais cliniques démontrent que le 5HTP agit comme « coupe faim »
    • Fibromyalgie : la fibromyalgie est une maladie qui cause des douleurs musculaires chroniques et un état de grande fatigue persistante. Des essais cliniques ont montré que l’apport de 5HTP pouvait atténuer ces symptômes.

     

     

    Une plante qui redonnerait le sourire

    Ainsi, parce que le Griffonia simplicifolia contient ce précieux précurseur de la sérotonine, on prête à la plante de nombreuses vertus. Elle est fréquemment prise sous forme de complément alimentaire par des personnes souhaitant soulager une dépression, des insomnies récurrentes et des problèmes de poids de manière naturelle.

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    Grâce à cette plante, on limite les effets secondaires, inévitables et parfois presque aussi lourds que les symptômes eux-mêmes avec les médicaments de synthèse.

    L’avis du naturopathe

    point-exclamation-bleu, Griffonia simplicifolia « Le 5-HTP de la Griffonia est transformé par l’organisme en sérotonine dont le rôle essentiel est de réguler l’humeur, le sommeil et les comportements alimentaires émotionnels.
    En pratique : j’oriente rapidement sur ce produit en cas d’endormissement difficile, d’anxiété simple ou d’angoisse liée à l’arrêt du tabac (en association avec le Kudzu), dépression avec fringales et prise de poids, maux de tête chroniques, hypersensibilité à la douleur… »

    Xavier Mauroy, Naturopathe, conseiller pour la société Regenat.

    Toutefois, si le Griffonia simplicifolia est naturel, sa consommation n’est tout de même pas sans risque.

    complementalimentairesolaire1, Griffonia simplicifolia

    Le plus gros inconvénient rapporté est sans doute les nausées que la plante peut provoquer chez certains. En outre, une grande partie des compléments alimentaires contenant des extraits de Griffonia simplicifolia contiennent également de la caféine, ce qui peut poser problème aux personnes qui ne la supportent pas.

    point-exclamatiion, Griffonia simplicifolia Attention : la plante est contre-indiquée aux épileptiques, femmes enceintes ou allaitantes, dépressifs bipolaires ou dans le cadre d’une prise d’antidépresseurs chimiques.

    Il est donc important de demander conseil à un naturopathe avant de commencer toute cure.

    La France n’est plus le plus gros consommateur d’antidépresseurs en Europe

    Ce qui est a priori, plutôt une bonne nouvelle… Longtemps parmi les champions de la consommation d’antidépresseurs en Europe, la France se situe aujourd’hui sous la moyenne des 23 pays du classement présenté dans un rapport de l’OCDE en 2013(1). Mais ne nous emballons pas, il s’agit là d’une quasi bonne nouvelle. Malheureusement en effet, selon le rapport, la France n’a pas réussi l’exploit de diminuer sa consommation.

    Au contraire, la consommation d’antidépresseurs augmente, mais moins vite que chez d’autres voisins européens.

    *

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    Citation sur le "silence".

    2 Mai 2014, 20:16pm

    Publié par patybio

     

    DSCN2578.JPG

    Belle soirée à tous "Paty"

     

    Il y a des chants qui, lorsqu'ils se taisent, obligent à écouter un certain silence plus précieux qu'eux mêmes.


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