Une vie pour se mettre au monde
Une vie pour se mettre au monde
Magnifique livre que j 'ai adoré ...je partage avec vous

Vivre c’est se mettre au monde plusieurs fois : la première naissance est évidente, physique ; les autres passent parfois inaperçues.
Une vie, avec ce qu’elle nous donne et nous inflige, suppose de chercher profondément en soi les ressources pour s’adapter, faire naître en nous, à chaque étape, un être renouvelé, amélioré, plus mûr, plus dense.
Une vie pour se mettre au monde c’est une vie pour apprendre à faire corps avec ce qui advient, les joies et les drames ; une vie pour faire de son existence un tout, décousu parfois mais unique ; une vie surtout pour apprendre à rester dans l’émerveillement.
On sort de cette lecture extrêmement positif et joyeux, quel que soit son âge.
On sort de cette lecture extrêmement positif et joyeux, quel que soit son âge.
Une lecture passionnante ♥
Les livres de Marie de Hennezel m'ont beaucoup aidé à accompagner mes parents et à comprendre la difficulté à appréhender ce cycle de vie ou le malade et ses proches doivent vivre ces moments essentiels de souffrances, d 'acceptation et séparation dans l' amour et le partage, ou nos coeurs et nos âmes ne forment en symbiose qu un noyau de L' UN (Paty )

Biographie Marie de Hennezel
Elle est la cinquième d'une famille de onze enfants. Divorcée, remariée, elle a trois enfants, et quatre petits enfants. Après avoir fait des études de langues et enseigné l'anglais aux élèves du secondaire, elle est retournée à l'université pour y achever un DESS de psychologie clinique et un DEA de psychanalyse. Sa carrière de psychologue commence en 1975. La loi Veil sur les interruptions volontaires de grossesse vient d'être votée. Des vacations de psychologues sont créées dans les bureaux d'aide sociale. C'est dans le cadre de ces consultations de planning familial que Marie va écouter pendant sept ans des femmes en détresse. Puis, elle obtient un poste de psychologue dans un hôpital psychiatrique à Villejuif. Elle y travaille trois ans auprès de grands psychotiques. En 1986, lors d'un déjeuner amical avec François Mitterrand, celui-ci lui parle des travaux d'une commission ministérielle sur l'accompagnement des mourants et du projet de création d'une unité de soins palliatifs pilote à l'ancien hôpital universitaire (aujourd'hui Institut mutualiste Montsouris) à Paris. François Mitterrand lui propose alors d'intégrer la première équipe de soins palliatifs en Europe continentale. A la demande de Jean-François Mattei, elle s'attelle à la rédaction d'un rapport sur la fin de vie et l'accompagnement en 2003. La même année, elle est entendue par la mission parlementaire d'information sur l'accompagnement de la fin de vie et le parlement adopte une loi sur les droits des malades et la fin de vie en 2004. Très investie dans ce domaine, elle remet son rapport de mission ‘La France palliative’, qui présente l'avancée de la culture palliative en France, à Roselyne Bachelot.
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