POURQUOI METTRE LA DINDE AU MENU ?
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- Elle se compare avantageusement au poulet, tant pour la saveur que pour la polyvalence des apprêts culinaires.
- À certains moments de l’année, c’est la volaille la plus économique que l’on puisse acheter.
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- Avec encore moins de matières grasses que le poulet, elle a sa place dans un régime alimentaire équilibré.
- Grâce à sa teneur exceptionnelle en protéines et en vitamines, c’est un aliment très nutritif.
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La dinde présente une faible teneur en matières grasses et en acides gras saturés et pourrait ainsi être intégrée à une diète préventive des maladies cardiovasculaires. Sa teneur élevée en sélénium pourrait aussi aider à protéger des maladies cardiovasculaires. De plus, la consommation de dinde s’avère particulièrement intéressante pour les individus souffrant d’allergies alimentaires, car la protéine de dinde est rarement allergène. Principes actifs et propriétés
Maladies cardiovasculaires. La dinde est considérée comme une viande ayant une faible teneur en matières grasses et en acides gras saturés, ces composés étant associés à l’apparition des maladies cardiovasculaires1,2,3. En particulier, les acides gras saturés sont liés à des perturbations physiologiques qui pourraient provoquer des maladies cardiovasculaires, comme une diminution du flot sanguin4 ou une augmentation de différents marqueurs d’inflammation5. La consommation de dinde favoriserait une amélioration du profil lipidique. Dans une étude d’intervention, des individus hypercholestérolémiques suivant une diète faible en lipides incluant quotidiennement 170 g (environ 6 oz) de viande blanche, telle la dinde, voyaient leur cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol) diminuer et leur cholestérol HDL (« bon » cholestérol) augmenter6. La dinde a un profil d’acides gras intéressant pour la santé. Elle figure parmi les viandes qui contiennent le moins d’acide myristique, un acide gras saturé particulièrement néfaste pour la santé du coeur, ce qui lui attribue un faible pouvoir athérogène. La dinde, particulièrement sa partie brune, contient des acides gras monoinsaturés reconnus pour diminuer l’agrégation plaquettaire (un facteur de risque de la maladie cardiovasculaire). Lors d’une étude d’intervention effectuée chez l’humain, les résultats obtenus ont démontré que la consommation quotidienne de 175 g à 330 g (soit environ 6 oz à 11 oz) de viande blanche ne causait pas l’agrégation plaquettaire8. La chair de dinde contient aussi beaucoup de sélénium, ce qui présente un avantage nutritionnel intéressant puisque ce minéral protège contre le stress oxydatif, ce dernier contribuant au développement des maladies cardiovasculaires9. Cancer. Contrairement à d’autres types de viandes, la consommation de viande blanche comme la dinde serait reliée à une diminution des cancers colorectaux10, effet qui pourrait être expliqué par sa faible teneur en matières grasses et en acides gras saturés. De plus, la consommation de viande blanche ne causerait pas la formation de nitrosamines, composés cancérigènes qui se forment dans l’intestin11. D’autres données épidémiologiques ont permis de démontrer que la consommation de viande blanche avait un effet protecteur contre le cancer du poumon12. Mentionnons que ce résultat a été obtenu en évaluant l’alimentation d’un nombre restreint de sujets et que le questionnaire alimentaire utilisé afin d’établir des liens entre certains aliments et le risque de cancer était géré par les sujets eux-mêmes. Il faut préciser également que les résultats rapportés ci-dessus ont été obtenus en associant la consommation de viande blanche (et non de la dinde en tant que tel) au risque de certains cancers.
Nutriments les plus importants
Phosphore. La dinde est une excellente source de phosphore . Le phosphore constitue le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. Ce minéral joue un rôle essentiel dans la formation et le maintien de la santé des os et des dents. De plus, il participe entre autres à la croissance et à la régénérescence des tissus, aide à maintenir à la normale le pH du sang et est l’un des constituants des membranes cellulaires.
Fer. La viande brune de la dinde est une excellente source de fer pour l’homme, mais seulement une source pour la femme. La viande blanche de la dinde est quant à elle une bonne source de fer pour l’homme tandis qu’elle ne représente qu’une source de fer pour la femme, puisque leurs besoins respectifs en ce minéral sont différents. Chaque cellule du corps contient du fer. Ce minéral est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux). Il est à noter que le fer présent dans les viandes (fer hémique) est mieux absorbé dans l’organisme que le fer contenu dans les aliments d’origine végétale.
Zinc. La viande brune de la dinde est une excellente source de zinc. La viande blanche est quant à elle une excellente source de zinc pour la femme et une bonne source pour l’homme, leurs besoins respectifs étant différents. Le zinc participe notamment aux réactions immunitaires, à la fabrication du matériel génétique, à la perception du goût, à la cicatrisation des plaies et au développement du foetus. Il interagit également avec les hormones sexuelles et thyroïdiennes. Dans le pancréas, il participe à la synthèse (fabrication), à la mise en réserve et à la libération de l’insuline.
Sélénium. La dinde est une excellente source de sélénium. Ce minéral travaille avec l’une des principales enzymes antioxydantes, prévenant ainsi la formation de radicaux libres dans l’organisme. Il contribue aussi à convertir les hormones thyroïdiennes en leur forme active.
Vitamine B3. La viande blanche de la dinde est une excellente source de vitamine B3, tandis que la viande brune est une bonne source. Appelée aussi niacine, cette vitamine participe à de nombreuses réactions métaboliques et contribue particulièrement à la production d'énergie à partir des glucides, des lipides, des protéines et de l'alcool que nous ingérons. Elle prend part aussi au processus de formation de l’ADN, permettant une croissance et un développement normaux.
Acide pantothénique. La viande brune de la dinde est une excellente source d’acide pantothénique, tandis que la viande blanche est seulement une source. Aussi appelée vitamine B5, l’acide pantothénique fait partie d’une coenzyme clé nous permettant d’utiliser de façon adéquate l’énergie présente dans les aliments que nous consommons. Il participe aussi à plusieurs étapes de la fabrication des hormones stéroïdiennes, des neurotransmetteurs et de l’hémoglobine.
Vitamine B6. La dinde est une excellente source de vitamine B6. Cette vitamine, aussi appelée pyridoxine, fait partie de coenzymes qui participent au métabolisme des protéines et des acides gras ainsi qu’à la synthèse (fabrication) des neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux). Elle contribue également à la fabrication des globules rouges et leur permet de transporter davantage d’oxygène. La pyridoxine est aussi nécessaire à la transformation du glycogène en glucose et elle collabore au bon fonctionnement du système immunitaire. Cette vitamine prend enfin part à la formation de certaines composantes des cellules nerveuses et à la modulation de récepteurs hormonaux.
Cuivre. La viande brune de la dinde est une bonne source de cuivre, tandis que la viande blanche est une source. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.
Vitamine B2. La viande brune de la dinde est une bonne source de vitamine B2, aussi connue sous le nom de riboflavine. La viande blanche est quant à elle une source. Tout comme la vitamine B1, la vitamine B2 joue un rôle dans le métabolisme de l’énergie de toutes les cellules. De plus, elle contribue à la croissance et à la réparation des tissus, à la production d’hormones et à la formation des globules rouges.
Vitamine B12. La dinde est une bonne source de vitamine B12. Cette vitamine travaille de concert avec l’acide folique (vitamine B9) pour la fabrication des globules rouges dans le sang. Elle participe aussi à l’entretien des cellules nerveuses et des cellules fabriquant le tissu osseux.
La dinde de grain est-elle meilleure ? L’alimentation de la dinde peut affecter le profil en acides gras de la viande. Certains producteurs utilisent des mélanges de grains contenant entre autres du lin, ce qui augmente la quantité d’acide alpha-linolénique (un acide gras oméga-3 d’origine végétale) dans le gras de la volaille15,16. Ce type d’alimentation confère des avantages nutritionnels intéressants à la chair de dinde, puisque qu’on attribue aux oméga-3 plusieurs bénéfices pour la santé.
(Source Passeport Santé )