Mes secrets du Bonheur
Mes secrets du Bonheur
par Annie Nogueras
On ne peut atteindre le bonheur, avec la simple naïveté de croire qu'il suffit de le dire pour être heureux. Quand tout va bien, c'est facile. C'est bien entendu, lors des épreuves, que c'est plus difficile, sinon impossible. Et pourtant, il est à notre portée ...
"Le plaisir se ramasse, la joie se cueille
et le bonheur se cultive."
Bouddha
et le bonheur se cultive."
Bouddha
Mes premiers crocus de la saison me saluant
Comme Bouddha, je pense que le bonheur se cultive, et qu'il doit être une recherche constante, un désir permanent, un travail quotidien, jusqu'à devenir un art de vivre !
Que voit-on sur le visage de Bouddha ? Des yeux mi-clos, l'esquisse d'un sourire, qui laissent deviner son intense jubilation intérieure.
Car il n'y a pas de bonheur sans jubilation ! Et c'est plus encore dans ces moments de doute, de peines, de contrariétés, qu'il faut renforcer la quête de la jubilation, qui seule, détermine nos instants de bonheur (bonnes heures).
Et si nous commencions par changer nos points de vue ? Puisque nous avons le choix, soit de décider de voir ce qui ne va pas (il y a toujours quelque chose qui ne va pas), soit de remercier le ciel pour ce qui va bien ! Et nous pouvons l'apprendre, car il est possible de changer ce que l'on fait, sans changer ce que l'on est.
Nous pouvons agir sur nos pensées, en acceptant que la vie se conjugue, vraiment, à trois temps : le passé, le présent et le futur :
Le Passé : c'était hier !
Le Présent : c'est maintenant, et dans une minute ce sera du passé !
Le Futur : n'est pas encore là !
Le Présent : c'est maintenant, et dans une minute ce sera du passé !
Le Futur : n'est pas encore là !
LE PASSE :
Pour faire de la place au bonheur, Il est indispensable de faire la paix - pour être en paix -avec son passé. Quels sont les sentiments et les situations stériles qui génèrent du mal être et qu'il faut travailler ?
Pour faire de la place au bonheur, Il est indispensable de faire la paix - pour être en paix -avec son passé. Quels sont les sentiments et les situations stériles qui génèrent du mal être et qu'il faut travailler ?
- Les regrets qui portent sur ce qu'on n'a pas eu, ou ce qu'on n'a pas pu faire. Alors, deux solutions, soit je peux faire ce que je n'ai pas fait, obtenir ce que je n'ai pas eu, ou bien, si ce n'est pas possible, je dois accepter ce que je ne peux plus changer. Sinon, je ramène au présent une frustration du passé qui ne sert à rien, sauf à me faire souffrir.
- Les remords qui portent sur soi, sur son identité (re-mordre - être mordu une 2ème ou plusieurs fois). A chaque fois que je repense à tel ou tel événement, il me « mord » une nouvelle fois et je souffre. Ce sentiment est d'autant plus pénible, qu'il est dirigé contre soi. Dans ce cas également, deux solutions, soit je peux faire une action pour réparer, soit je ne peux pas, et j'accepte ce que je ne peux plus changer.
- La culpabilité, quant à elle, vient ajouter de la douleur à la douleur. Déjà j'ai mal fait, mais en plus j'en souffre et je me le reproche. Mêmes solutions possibles, soit réparer, soit accepter ce qui ne peut plus être changé. Personne n'est parfait. Il est important de s'autoriser à être humain, et d'accepter ses hauts et ses bas, ses échecs. C'est d'ailleurs un signe de bonne santé mentale. En effet, il n'existe que deux sortes de personnes qui n'éprouvent jamais de sensations pénibles : les psychopathes et les morts !
- Les stress les plus graves sont créés par ces deux sentiments : le remord et la culpabilité, ajoutés à une perte (perte d'un être cher, d'un travail, etc.). Les trois conjugués sont à l'origine de la plupart des cancers.
- Les haines et les rancoeurs : les sentiments de haine et de rancœur sont une déviation du sentiment d'amour « Je l'ai tant aimé, maintenant je le hais », « Je rend mon cœur » ... Maux différents, mais mêmes solutions : pardonner, accepter ce que je ne peux plus changer.
- Les situations inachevées : Ce sont les valises que l'on traîne. Rien de pire qu'une situation larvée qui nous pollue l'intérieur. Pourquoi n'achève-t-on pas certaines situations ? Par peur. « Il n'a pas vu son fils depuis 10 ans et n'ose pas l'appeler » ; pourquoi ? Par peur de ce qu'il va dire ! Il attend que ce soit lui qui fasse l'effort du premier pas. Et comme c'est généralement réciproque, rien ne se solutionne. Vous savez ce qu'il vous reste à faire !
LE FUTUR :
Nous venons d'évoquer la PEUR. C'est le sentiment le plus polluant qui existe. Tous les occidentaux vivent dans la peur. La peur du lendemain. Notre éducation judéo-chrétienne nous a ancré, bien profondément, ce sentiment de peur qui nous hante quotidiennement. Nous avons peur de tout, et surtout de ce que nous ne connaissons pas !
Nous venons d'évoquer la PEUR. C'est le sentiment le plus polluant qui existe. Tous les occidentaux vivent dans la peur. La peur du lendemain. Notre éducation judéo-chrétienne nous a ancré, bien profondément, ce sentiment de peur qui nous hante quotidiennement. Nous avons peur de tout, et surtout de ce que nous ne connaissons pas !
N'avez-vous pas constaté que finalement rien n'est jamais si pire qu'on le craint ?
- Apprenez à transformer vos PEURS en DESIRS :
« J'ai peur de rater mon examen ! » Quel est le désir ? De réussir mon examen. Alors concentrez-vous sur l'énergie positive du désir en vous posant la question : « Que dois-je faire pour me donner les chances de réussir mon examen ? ».
Il en est ainsi pour toutes nos peurs. Même la peur occidentale la plus grande, qui est la peur de la mort, pourra être traitée ainsi. En effet, derrière la peur de mourir se cachent deux choses :
1.Le désir de vivre, d'avoir le temps de faire tout ce qu'on a à faire,
2.La peur de devenir dépendant, soit le désir de rester en bonne santé.
2.La peur de devenir dépendant, soit le désir de rester en bonne santé.
Le meilleur remède est donc de se programmer beaucoup d'objectifs qui rendent heureux ; transformant ainsi vos peurs en désirs --> et vos désirs en objectifs !
- Faites des projets à 6 mois, un an, 5 ans, 10 ans.
- Imaginez que vous êtes très vieux et que vous vous retournez sur votre passé : Qu'aimeriez-vous avoir vécu, avoir réalisé ?
LE PRESENT :
Seul le présent, qui se renouvelle chaque seconde, compte.
Mesurez votre capacité à développer la recherche de la jubilation :
Seul le présent, qui se renouvelle chaque seconde, compte.
Mesurez votre capacité à développer la recherche de la jubilation :
- Passez du « Pourquoi » au « Comment » : Au lieu de vous demander pourquoi vous n'allez pas bien ? Dites-vous : « Comment vais-je faire pour aller mieux ? » ;
- Pensez à voir ce qui va bien, au lieu de voir uniquement ce qui ne va pas !
- Devenez libre de vos choix en apprenant aussi à dire NON, lorsque c'est utile pour vous !
- Soyez votre meilleur ami(e), écoutez et appliquez ses conseils !
- Donnez-vous des récompenses après un effort, faites-vous plaisir !
- Partagez vos peines et vos bonheurs avec vos amis ; sachant que le chagrin qui est partagé diminue de moitié, alors que le bonheur qui est partagé double !
- Dites-vous chaque matin : « C'est une belle journée qui commence aujourd'hui » !
- Trouvez, chaque matin, au moins une source de plaisir dans la journée ;
- Changez ce qui ne vous convient pas, et qui doit être changé ;
- Acceptez ce que vous ne pouvez pas changer ; car c'est la résistance qui provoque la souffrance !
- Acceptez les autres, tels qu'ils sont, en vous acceptant vous-même !
- Faites vôtre la stratégie du « Comme Si », comme lorsque nous étions enfant, et répondez à cette question : « Si j'étais heureux, je ferais quoi ? » ;
- Ressentez les choses qui vous rendent heureux et multipliez-les !
- Appliquez-vous cette échelle de valeur : Dites-vous « Sur une échelle de 1 à 10, je pense que je suis heureux à ... », puis pour monter d'un cran, « Que dois-je faire ? », et ainsi de suite jusqu'au maximum ;
- Ne vous morcelez pas, lorsque vous exécutez une tâche, soyez présent à 100 % ;
Le pire, c'est lorsque vous mangez un délicieux dessert tout en pensant à autre chose, et qu'une fois terminé, vous vous rendez compte que vous n'en avez même pas profité !
Utilisez tous vos sens, pour respirer l'odeur d'un fumet, de l'herbe coupée, d'une fleur, pour déguster un fruit, ressentez le goût dans la bouche, sa texture...Soyez le plus possible présent corps, tête, cœur, esprit, dans tout ce que vous faîtes. C'est le seul moyen de profiter pleinement de votre présent.
« L'esprit est difficile à maîtriser et instable. Il court où il veut. Il est bon de le dominer. L'esprit dompté assure le bonheur ».
Bouddha
Bouddha
Et si vous faites une activité que vous n'aimez pas, pensez à une récompense lorsque vous aurez terminé.
Relaxez-vous, prenez des moments de détente, pratiquez une discipline qui vous « pose » comme la relaxation.
Relaxez-vous, prenez des moments de détente, pratiquez une discipline qui vous « pose » comme la relaxation.
Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi il est appelé le présent. Alors, profitons-en pleinement !
N'oublions jamais que vivre est une chance, et pour nous maintenir longtemps et en bonne santé, il importe de se rendre le plus heureux possible, et d'en faire profiter, chaque jour, tous ceux qui nous sont chers, oeuvrant ainsi en même temps pour leur propre bonheur.
Lorsque nous réunissons en nous, la paix du passé intégré, la confiance tranquille en un futur réjouissant, la qualité de vie du présent : alors, la réjouissance, la gaîté, l'allégresse ; c'est-à-dire, la jubilation, entrent dans notre vie !
Annie Nogueras
Relaxologue, Coach, Fondatrice de la Vitalrelaxation
Relaxologue, Coach, Fondatrice de la Vitalrelaxation
Le bonheur ne consiste pas dans la possession de troupeaux et de l'or. C'est dans l'âme qui est le siège de la béatitude."
Démocrite / vers 460-370 avant JC / Physiologie du mariage)
Bonne soirée Paty
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