Manger du poisson serait bon pour l'audition
Manger du poisson serait bon pour l'audition
C'est la conclusion d'une étude américaine menée exclusivement sur des femmes. Cet effet positif serait lié aux omégas 3 présents dans le poisson.
Consommer deux fois par semaine du poisson diminuerait le risque de perte d'audition. C'est la conclusion d'une étude américaine publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition.
Pour y parvenir, les chercheurs ont mené des questionnaires entre 1991 et 2009 (tous les deux ans) sur 65.215 femmes, âgées de 25 à 42 ans. Durant cette période, 11.606 d'entre elles ont présenté une perte d'audition.
CAUSE. Comment expliquer l'effet bénéfique du poisson sur l'audition ? La réponse se trouve dans les omégas 3, ces acides gras polyinsaturés qui favorisent la fluidité du sang et le développement cérébral tout en régulant l'appétit.
Selon cette étude, les omégas 3 présents dans le poisson ont un autre rôle bénéfique : favoriser la micro-circulation de l'oreille interne.
ÉTUDE. Dans leur étude, les chercheurs précisent qu'ils ont calculé l'impact de la consommation de poisson sur l'oreille interne en l'isolant mathématiquement des autres caractéristiques (comme la consommation d'autres aliments ou d'alcool).
POISSON. Le poisson renferme deux formes actives d’omégas 3 (03), ces acides gras dits polyinsaturés fournis par les habitants des mers et des rivières : l’eicosapentaénoïque (EPA) et le docosahexaénoïque (DHA), qui ont un précurseur, l’acide alpha linolénique (ALA), présent aussi dans certains végétaux comme le lin. Ces fameux acides gras sont dits essentiels, car indispensables à notre organisme, qui ne peut les fabriquer lui-même et doit les trouver dans l’alimentation.
Les oméga 3 joueraient un rôle préventif dans la formation des plaques d'athérome développées dans les parois des artères et responsables d'infarctus. Ils agiraient au niveau du métabolisme du cholestérol et permettraient aussi une meilleure fluidité du sang grâce à leurs propriétés antiagrégantes. ©
Betty Laffon pour Sciences et Avenir