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Le blog de patybio

L'additif alimentaire sucrant aspartame n'est pas sans danger

25 Janvier 2011, 08:59am

Publié par patybio

 

 

 

   

         L'additif alimentaire sucrant aspartame n'est pas sans danger
selon deux études

La presse Canadienne (nouvelle 2011)

 

 

Le 21 janvier 2011

 

MONTRÉAL

 

L'aspartame, cet additif alimentaire au superpouvoir sucrant, est de nouveau dans le collimateur. En Europe, deux nouvelles études sèment le doute. Il n'en fallait pas plus pour que les médias s'emballent. Pendant que Libération s'interroge: « Poison à retardement que ce faux sucre ? », Marianne s'alarme: « Et si nous avions affaire au prochain scandale sanitaire mondial ? »

 

- La controverse a toujours collé à l'aspartame. Et ce, avant même son arrivée sur les tablettes, il y a exactement 30 ans. L'édulcorant né aux États-Unis a en effet essuyé plusieurs refus avant d'être finalement autorisé par la Food and Drug Administration (FDA) à la suite des pressions d'un certain... Donald Rumsfeld ! Mais si la majorité des reproches formulés à l'égard de ce « faux sucre » se sont révélés non fondés au fil des ans, la vigilance reste de mise, insistent des scientifiques.

Et pour cause. L'édulcorant n'a jamais été aussi présent dans notre alimentation. Plus de 6000 produits alimentaires profiteraient aujourd'hui de son pouvoir sucrant (200 fois plus que le sucre), l'orgie de calories en moins. On consomme l'aspartame d'abord dans des boissons allégées, mais aussi dans des yogourts, des céréales ou de la gomme à mâcher. L'additif est aussi bien installé dans nos pharmacies alors que des centaines de médicaments, comme des sirops contre la toux ou des pastilles pour la gorge, tablent sur le pouvoir sucrant des édulcorants.

À elle seule, cette omniprésence plus ou moins ouverte justifie amplement qu'on poursuive les recherches. Sur l'aspartame comme sur tous les autres édulcorants, croit Marie-Josée LeBlanc, nutritionniste chez Extenso, la référence Web du Centre universitaire de nutrition préventive de l'Université de Montréal. L'important maintenant, c'est de séparer le bon grain de l'ivraie. Le second étant malheureusement beaucoup plus fréquent que le premier. « Beaucoup de faits non vérifiés scientifiquement circulent à propos de l'aspartame. »

Et toutes les études publiées à ce jour ne sont pas d'égales valeurs. Tant s'en faut. Ce principe s'applique d'ailleurs très bien au cas présent, juge la docteure en nutrition. Publiée dans l'American Journal of Clinical Nutrition par une équipe danoise, la première étude qui a fait jaser l'Europe montre que la consommation quotidienne de boisson édulcorée augmente la probabilité d'un accouchement prématuré chez la femme enceinte. À une canette par jour, le risque est 27 % plus élevé. À deux ou trois, il grimpe à 35 %. À plus de quatre, il explose à 78 %.

« L'étude comporte de nombreux biais, mais elle est bien écrite et publiée dans une revue que je considère comme étant très rigoureuse, a commenté Mme LeBlanc en entrevue avec Le Devoir, elle montre clairement que plus on consomme de boissons édulcorées, plus la statistique est significative. Il y a donc un lien. Maintenant, est-ce qu'on peut dire hors de tout doute que la consommation d'édulcorant fera en sorte qu'on aura un accouchement prématuré? Non. Mais ça demeure inquiétant et je pense qu'il faut poursuivre la recherche. »

La seconde étude est loin d'être aussi scientifiquement solide. Il s'agit de la troisième étude du même type publiée par une équipe du controversé Institut de recherche en cancérologie environnementale Ramazzini, à Bologne, en Italie. Les deux premières études faisaient état d'effets cancérigènes associés à la prise d'aspartame chez des rats. Celle-ci suggère que l'aspartame accroît les risques de cancers du foie et du poumon chez la souris.

 

Publiée dans l'American Journal of Industrial Medicine, une publication « moins rigoureuse » de l'avis de Mme LeBlanc, cette étude a soulevé beaucoup de commentaires... et de scepticisme. « C'est toujours cette même équipe italienne qui rapporte la même chose. Or, nous savons que leur précédente étude a été reprise par une autre équipe qui n'a pas réussi à atteindre les mêmes résultats. »

 

Prudence élémentaire, donc. Santé Canada comme la FDA ou son pendant européen sont d'ailleurs formels : l'aspartame est sécuritaire à des doses journalières ne dépassant pas les 40 mg par kilo de poids corporel, ce qui est bien au-delà de la consommation moyenne, estimée à entre 2,5 et 5 mg. N'empêche que le doute s'est insinué jusqu'à l'Agence française de sécurité sanitaire de l'alimentation, qui a annoncé cette semaine son intention d'examiner les deux études, et ce, « sans délai ».

 

Quant au directeur scientifique de l'Institut Ramazzini, il persiste et signe. À Libération lundi, il a dénoncé le climat qui règne au sein des autorités sanitaires. « C'est toujours la même histoire, s'est désolé Morando Soffritti. Les autorités sanitaires décrètent qu'il y a une bonne science et une mauvaise science, celle qui dénonce. Sur le dossier de l'aspartame comme dans celui du bisphénol A, par exemple. Mais on oublie de dire que, souvent, les experts des autorités sanitaires sont aussi consultants pour les laboratoires ! »

 

Effets négatifs ou pas, Marie-Josée LeBlanc pense que tous ces questionnements sont sains et nécessaires. Autant pour l'aspartame que pour ses cousins comme l'acésulfame-potassium, la sucralose ou le stevia. « Il faut se poser des questions sur notre utilisation des édulcorants qui, en rendant les produits très sucrés, finissent par créer une habitude chez le consommateur, spécialement chez l'enfant. »

 

Lorsque des enfants habitués au pouvoir sucrant des édulcorants goûtent à des produits naturels, ils les trouvent généralement fades, pas assez sucrés. « C'est un effet qui est important et qui doit être considéré », croit la chargée de cours à l'Université de Montréal. « On peut faire le parallèle avec les boissons gazeuses et l'eau. Beaucoup d'enfants ne boivent pas d'eau. Ils disent que ça ne goûte rien et n'en retirent pas de plaisir. C'est dérangeant. »

 

Au surplus, certaines études ont montré que les édulcorants peuvent interférer dans les signaux de satiété et de faim que lance le corps, raconte Mme LeBlanc. Des modèles animaux ont effectivement montré que les boissons édulcorées envoient des signaux trompeurs au corps qui se prépare à recevoir des calories. « Comme il n'en reçoit pas, il active alors les signaux de la faim et la personne finit par manger autant, sinon plus. »

 

Voilà des éléments intéressants à creuser en cette époque où triomphent les produits allégés ou édulcorés, même « si l'on voit qu'il n'y a pas de bénéfice en matière de perte de poids ou d'amélioration de l'offre alimentaire », conclut Mme LeBlanc. Tout cela dans un contexte où le fabricant de l'aspartame a récemment mis sur le marché un produit appelé néotame en spécifiant qu'il aurait moins d'effets secondaires. Un aveu pour le moins révélateur.

 

Documentation extraite de ; Passeport santé

 

 

 

                                                            Bon mardi à tous Paty

 

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A
<br /> <br /> Merci pour ces infos, j'avais déjà entendu de mauvaises choses sur l'aspartame, depuis je l'évite ! Nous fesons attention surtout dans les boissons soit disant light ! Bisou belle soirée !<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Il est vrai qu'on nous l'a tellement vanté fut un temps! Moins de calories mais même plaisir à en manger!<br /> <br /> <br /> Pendant un temps on ne prenait plus que ça à la maison quand j'étais enfant car nous étions en surpoids et nos parents se faisaient du soucis... Mon père a remplacé le sucre par les sucrettes et<br /> tout le tralala, yaourts allégés et tout le tremblement... Sachant que mon père avait une alimentation assez déséquilibrée à la base... Il est décédé d'un cancer du foie, mais je ne saurais<br /> affirmer que cela avait à voir avec sa consommation d'aspartame! En tous cas, j'ai arrêté depuis longtemps d'en prendre... Maintenant, reste à savoir si cela a oui ou non une réelle incidence sur<br /> la santé et dans quelle mesure... Si cela dépend des gens, alors on en reviendra toujours au même problème majeur, tant que cela ne tue pas en masse, cela ne sera pas considéré comme réellement<br /> dangereux et donc pas retiré des ventes!<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Bonjour Paty. Voilà de quoi se faire du souci. Je pense que le mieux est de se nourrir équilibrement et sainement. Moi je suis assez contre ces produits soi-disant moins caloriques. Il y a<br /> toujours un côté "pas bon pour la santé". Restons vigilants. Bises. Annick<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> ça fait bien longtmeps qu'on y pensait... au final je préfère le miel, même qu gout !<br /> <br /> <br /> bizz<br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> le naturel..toujours le simple...le naturel....<br /> <br /> <br /> jolis roses bien composés<br /> <br /> <br /> <br />
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